Conception par Vauban 1680 (≈ 1680)
Vauban dessine les plans de la citadelle.
Fin du XVIIe siècle
Construction de la citadelle
Construction de la citadelle Fin du XVIIe siècle (≈ 1795)
Édification de la citadelle à la demande de Louis XIV.
1830
Ajout d'ouvrages extérieurs
Ajout d'ouvrages extérieurs 1830 (≈ 1830)
La citadelle est complétée par de vastes ouvrages extérieurs.
1929
Classement historique
Classement historique 1929 (≈ 1929)
La citadelle est inscrite aux monuments historiques.
1960
Installation du 1er RPIMa
Installation du 1er RPIMa 1960 (≈ 1960)
Le 1er RPIMa tient garnison dans la citadelle.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
La citadelle, avec ses trois demi-lunes et ses glacis : inscription par arrêté du 12 octobre 1929 - L'extension XIXe siècle de la citadelle, en totalité (cad. BK 4, 47, 57 ; BC 118) : inscription par arrêté du 27 mai 2013
Personnages clés
Vauban
Ingénieur militaire ayant conçu la citadelle.
Louis XIV
Roi de France ayant ordonné la construction de la citadelle.
Georges Bergé
Général dont la citadelle porte le nom depuis 1999.
Origine et histoire de la Citadelle
La citadelle de Bayonne, baptisée « Citadelle général Georges-Bergé » le 15 septembre 1999, est un ouvrage fortifié dessiné par Vauban en 1680 et construit à la fin du XVIIe siècle à la demande de Louis XIV. Elle s'élève au nord de l'Adour, sur une colline dominant le quartier Saint-Esprit. Inscrite aux monuments historiques depuis le 12 octobre 1929, elle figure parmi les vingt-deux monuments inscrits et/ou classés de Bayonne. La fortification adopte un plan carré de 480 mètres de côté, avec quatre grands bastions à orillons correspondant au premier système de Vauban ; elle comprend également trois demi-lunes et des tenailles dans les fossés des courtines pour faciliter les sorties. En 1830, l'ensemble a été complété par de vastes ouvrages extérieurs. La Porte de l'Adour, dite Porte Royale, est fermée et son ancien poste de garde abrite des bureaux ; la Porte de Secours, sur la façade nord, est désormais l'unique entrée. Sous la Révolution française et le Premier Empire, la citadelle a servi de prison, puis elle est redevenue un camp militaire pour différents régiments. Le 1er RPIMa y tient garnison depuis la création du régiment en 1960. Parmi les éléments remarquables se trouvent la place d'armes, l'ancien magasin à poudre, l'ancienne cantine qui abrite aujourd'hui le service médical, et le logement du commandant utilisé actuellement par un des grands services du 1er RPIMa. La porte de l'ancien magasin à poudre au sud est devenue la salle d'honneur ; la rampe d'accès par la Porte Royale, la façade est et le bastion du Dauphin, la demi-lune de Saint-Esprit côté est (vue depuis le bastion des Pyrénées, dit bastion de la Reine) et la demi-lune de Secours au nord complètent le panorama architectural.
