Cité religieuse de Rocamadour dans le Lot

Patrimoine classé Campo Santo Chemins de Compostelle UNESCO Chemins de Compostelle - Au bord des voies

Cité religieuse de Rocamadour

  • Rue de la Mercerie
  • 46500 Rocamadour
Cité religieuse de Rocamadour
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Cité religieuse de Rocamadour
Crédit photo : Dynamosquito from France - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété d'une association diocésaine

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1800
1900
2000
1105
Bulle papale
1172
Recensement des miracles
XIIe siècle
Construction des églises
1842
Restauration du sanctuaire
1858-1872
Campagnes de restauration
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les intérieurs de l'ancien palais abbatial, actuel musée d'art sacré (cad. AS 104, 107) : inscription par arrêté du 31 mai 1999 - La cité religieuse comportant les édifices religieux suivants : l'église Saint-Sauveur et la crypte Saint-Amadour ; la chapelle Saint-Blaise et ses niveaux de soubassements ; la chapelle Sainte-Anne et ses niveaux de soubassements ; la lanterne des morts incluse sur le mur de refend des chapelles Sainte-Anne et Saint-Blaise ; la chapelle baptismale Saint-Jean-Baptiste et ses niveaux de soubassements ; la chapelle Notre-Dame ou Miraculeuse ou de la Vierge avec la sacristie et son annexe, y compris la fresque extérieure du "Dit des Trois Morts et des Trois Vifs" ; la chapelle Saint-Michel, y compris les peintures murales de la paroi nord "Annonciation et Visitation" ; la tour nord accolée à l'ensemble cultuel Saint-Sauveur - Saint-Amadour ; les parvis et escaliers de desserte des sanctuaires dans l'enceinte de la cité religieuse (cad. AS 105) ; les façades et les toitures de l'ancien palais abbatial, avec le bâtiment de la porterie, les caves et l'ancien chauffoir (cad. AS 104, 107) : classement par arrêté du 14 décembre 2000

Personnages clés

Pape Pascal II Pape ayant confirmé la possession de l'église dédiée à la Vierge en 1105.
Géraud d'Escorailles Abbé sous lequel les pèlerinages se sont développés.
Jean-Baptiste Chevalt Abbé responsable des campagnes de restauration au XIXe siècle.
Francis Poulenc Compositeur des Litanies à la Vierge noire en 1936.

Origine et histoire de la Cité radieuse

La cité religieuse de Rocamadour, sanctuaire marial bâti au flanc de la falaise du canyon de l'Alzou, s'est imposée depuis le Moyen Âge parmi les grands lieux de pèlerinage chrétiens. La plus ancienne attestation du culte marial remonte à une bulle du pape Pascal II en 1105, qui confirme la possession de l'église dédiée à la Vierge. La plupart des édifices visibles aujourd'hui datent du XIIe siècle : Notre-Dame, Saint-Michel, Saint-Sauveur et Saint-Amadour existaient déjà au milieu du siècle, et la découverte d'un corps momifié, identifié comme celui de l'ermite Amadour, a renforcé la dévotion locale. Le palais abbatial apparaît dans les sources en 1223 ; les documents et le style des bâtiments conduisent à situer la construction des églises et des annexes principales entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle. Les pèlerinages se sont développés sous l'abbatiat de Géraud d'Escorailles et furent soutenus par d'importantes donations royales et princières, consignées pour certains cas avec les dates figurant dans les sources. Dès 1172, un liber miraculorum recense 126 miracles attribués à Notre-Dame depuis 1140, tandis que la dévotion à saint Amadour n'est mentionnée pour la première fois qu'en 1183, à l'occasion d'un pillage qui entraîna la disparition d'une châsse d'argent. Les rivalités entre abbayes et les cessions de desserte au XIe et XIIe siècles sont attestées dans les cartulaires, et les moines de Tulle obtiennent leur confirmation définitive de droits sur le site à la fin du XIIe siècle. La cité fut plusieurs fois prise et pillée jusqu'au XVIe siècle, puis le pèlerinage déclina aux XVIIe et XVIIIe siècles ; les documents révolutionnaires relèvent l'état de ruine des bâtiments. À partir de 1842, les évêques de Cahors engagèrent la restauration matérielle du sanctuaire, reprise et conduite par l'abbé Jean-Baptiste Chevalt, avec des campagnes importantes entre 1858 et 1872 portant sur les différents sanctuaires, la chapelle Saint-Jean-Baptiste, le palais abbatial et l'aménagement du parvis ; ces travaux, réalisés hors du contrôle des services des Monuments historiques, firent l'objet de critiques dès 1865. L'ensemble comprend l'escalier historique de 216 marches que les pèlerins gravissaient depuis la ville basse, la Voie sainte qui relie le hameau de l'Hospitalet au sanctuaire, et un parvis dallé en deux niveaux aménagé au XIIe siècle autour duquel s'articulent la basilique, la crypte et sept chapelles, dont celle abritant la Vierge noire du XIIe siècle. La chapelle Saint-Jean-Baptiste, de plan octogonal, renferme la tombe de Jean de Vallon, des portraits de pèlerins et un chapiteau remployé en bénitier classé ; elle a été transformée en baptistère au XIXe siècle. La chapelle Saint-Blaise, de dimensions modestes, conserve de beaux vitraux et des peintures, tandis que la chapelle Sainte-Anne, de la fin du Moyen Âge, abrite un retable baroque illustrant les mystères de la Vierge noire. La chapelle Notre-Dame figure au cœur du dispositif cultuel, et la chapelle Saint-Michel, semi-troglodyte et la plus haute du sanctuaire, s'appuie sur la falaise ; sa façade porte une fresque romane classée représentant l'Annonciation et la Visitation, et son abside conserve des peintures gothiques du XIIIe siècle. La septième chapelle, située sous Saint-Michel, est depuis 2011 consacrée à Notre-Dame de l'Ovalie et accueille des souvenirs offerts par le monde du rugby. Le site, protégé au titre des monuments historiques et inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, a par ailleurs inspiré des œuvres artistiques, notamment les Litanies à la Vierge noire composées par Francis Poulenc en 1936.

Devenir actuel

La Basilique Saint-Sauveur et la crypte Saint-Amadour font partie des 71 monuments ainsi que 7 portions de chemins sont inscrits depuis 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco sous le titre officiel de « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ».

La Cité religieuse était à la marge d'une des 4 voies classiques (Via Turonensis, Via Lemovicensis, Via Podiensis et Via Tolosana). Les pèlerins devaient donc faire un détour pour la visiter.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Période d'ouverture : Horaires, jours et tarifs sur le site de la Cité religieuse ci-dessus.