Collégiale Notre-Dame de Semur-en-Auxois en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine religieux Collégiale Eglise gothique

Collégiale Notre-Dame de Semur-en-Auxois

  • 1-15 Rue Notre Dame
  • 21140 Semur-en-Auxois
Collégiale Notre-Dame de Semur-en-Auxois
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Crédit photo : Christophe.Finot - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise Notre-Dame : classement par liste de 1840

Origine et histoire de la Collégiale Notre-Dame

L'église Notre‑Dame était à l'origine l'église d'un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Flavigny ; une petite partie servait alors d'église paroissiale. Selon la tradition, le duc de Bourgogne Robert Ier aurait voulu faire édifier une nouvelle église à l'est du bourg en expiation du meurtre de Dalmace de Semur‑en‑Brionnais. Dédiée à l'Assomption, son chœur est orienté à l'est, vers le lever du soleil du 15 août. La construction actuelle remplace une église antérieure jugée trop petite et vétuste ; elle a été entreprise au début du XIIIe siècle, vraisemblablement vers 1220, depuis le chevet, et s'est achevée au début du XIVe siècle. La bague dite "anneau nuptial de la Vierge", que Gérard le Riche aurait rapportée de Terre Sainte à la fin du XIIe siècle et déposée dans l'église, aurait pu motiver l'agrandissement pour accueillir les pèlerins attirés par la relique. À l'origine, les bâtiments conventuels et le cloître étaient implantés au sud de l'église ; les galeries nord et ouest du cloître sont partiellement conservées. De la fin du XIVe siècle au XVIe siècle, neuf chapelles latérales sont édifiées, six ouvrant sur le bas‑côté nord et trois sur le bas‑côté sud ; elles sont peu profondes car construites au détriment du cloître. Vers 1500, une dixième chapelle, située à l'est entre la chapelle d'axe et la chapelle rayonnante gauche et ornée d'une fresque représentant la Mort à cheval terrassant une femme, fut ajoutée puis démolie lors des travaux dirigés par Viollet‑le‑Duc. En 1739 le prieuré est supprimé et l'église devient collégiale ; la sacristie actuelle est aménagée dans un corps de bâtiment qui abritait alors un autel. Au fil des siècles, l'édifice subit divers incendies et réparations qui n'en modifient pas profondément l'aspect général, hormis la reconstruction de la tour Barbe au XVe siècle et la restauration de l'extrémité supérieure de la flèche en 1735. Vers 1705, le porche du portail nord est démoli à la demande des habitants pour faciliter l'accès au cimetière de la Loge ; l'étage qui le surmontait a disparu mais la tourelle d'escalier subsiste. Pendant la Révolution, les sculptures du portail antérieur sont martelées lorsque l'édifice devient temple de la Raison en l'an III, tandis que les sculptures du portail nord, illustrant la légende de saint Thomas, sont épargnées. Rendue au culte en 1805, l'ancienne collégiale redevient église paroissiale. En 1844, Mérimée présente à la Commission des Monuments historiques un rapport accompagné d'un devis de restauration établi par Viollet‑le‑Duc, chiffré à 56 791,70 francs, et le ministère de l'Intérieur alloue 30 000 francs à la municipalité ; à la fin de la campagne un nouveau devis s'élève à 34 831,20 francs. Pour permettre l'achèvement des travaux, la municipalité concède en 1850 à la Fabrique la partie ouest du cloître et le local servant de vestiaire à la Justice de Paix. Les interventions de Viollet‑le‑Duc consistent notamment à assainir l'abside par déblaiement des terres, à reconstruire le dernier étage de la flèche, à remettre en état la terrasse du porche ainsi que les arcs‑boutants et les baies, à remanier les combles des bas‑côtés et des chapelles et à refaire la couverture, à reconstruire partiellement le déambulatoire après la démolition de la chapelle ajoutée vers 1500, à badigeonner l'intérieur, à remplacer certains chapiteaux et culots, et à orner les chapelles rayonnantes de peintures murales au pochoir dans un style néo‑gothique. En 1849 Viollet‑le‑Duc demande l'acquisition de deux maisons jouxtant le porche pour en permettre la suppression ; la municipalité refuse, puis la Fabrique achète l'une en 1860 et l'autre en 1865, et leur démolition révèle d'importantes dégradations dont la remise en état est financée par le Ministère des Cultes en 1869. Les trois premières décennies du XXe siècle sont marquées par des débats autour de nouveaux devis de restauration établis par les architectes des Monuments historiques Sainte‑Anne‑Louzier puis Tillet, la municipalité ne pouvant en assurer le financement. Une restauration complète de l'église, intérieure et extérieure, est entreprise en 1999.

Liens externes