Collégiale Notre-Dame-des-Pommiers de Beaucaire dans le Gard

Patrimoine classé Patrimoine religieux Collégiale Eglise baroque

Collégiale Notre-Dame-des-Pommiers de Beaucaire

  • 4 Rue Charlier
  • 30300 Beaucaire
Collégiale Notre-Dame-des-Pommiers de Beaucaire
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Collégiale Notre-Dame-des-Pommiers de Beaucaire
Crédit photo : Vpe - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

L'église : classement par arrêté du 13 octobre 1942

Origine et histoire de la Collégiale Notre-Dame-des-Pommiers

L'église Notre‑Dame‑des‑Pommiers, ancienne collégiale du XVIIIe siècle, se situe à Beaucaire (Gard, Occitanie). Le site est voué au culte depuis longtemps : en 1096 l'ensemble est donné aux Bénédictins de la Chaise‑Dieu, formant un prieuré, puis en 1597 Clément VIII l'élève au rang de collégiale. Le chapitre comprenait un doyen, un capiscol, dix chanoines, deux hebdomadiers et quatre bénéficiers. Face à l'insuffisance de l'ancienne paroissiale, de nouveaux plans de l'architecte avignonnais Jean‑Baptiste Franque sont présentés en 1732 et approuvés; l'ingénieur Guillaume Rollin proposera des modifications, notamment la façade courbe. La décision de reconstruire est prise par délibération le 23 août 1734 et la Communauté des habitants de Beaucaire prend en charge les travaux, le chapitre n'ayant pas les moyens financiers. L'ancienne église, le clocher, la chapelle Sainte‑Catherine et une partie du cloître sont démolis pour la reconstruction. Le chapitre cède à la Communauté les bâtiments et matériaux disponibles, laquelle s'engage à construire à ses frais le presbytère et le chœur, le maître‑autel avec lambris, le grillage, la sacristie, la salle capitulaire, la chambre du prédicateur, la chaire, les fonts baptismaux, et à déplacer et installer l'orgue et les cloches; le chapitre restera ensuite chargé des réparations. Les entrepreneurs Arnaud et Robert d'Avignon remportent le marché des travaux en juillet 1734 et la première pierre est posée début décembre 1734; le dôme est achevé en 1740 et l'édifice est béni le 15 juillet 1744 après des difficultés financières. L'église, exceptionnellement orientée selon un axe nord‑sud pour s'adapter au tissu urbain, est conçue dans une ordonnance classique. La façade, en plan convexe, associe un ordre ionique au rez‑de‑chaussée et des pilastres corinthiens au niveau supérieur, le tout surmonté d'un fronton. L'intérieur comprend une nef de trois travées voûtée en berceau sur doubleaux qui précède la croisée du transept couverte par une coupole sur pendentifs. L'abside semi‑circulaire, en cul‑de‑four, est ornée de pilastres ioniques. Des tribunes ouvrent sur la première et la troisième travée des bas‑côtés nord et sud, ainsi que sur la travée de bas‑côté à côté du chœur, tandis que des grilles en fer forgé forment les garde‑corps. Le pignon sud du transept abrite une frise romane du XIIe siècle provenant de l'ancienne église et représentant la Cène, unique vestige de l'édifice roman. Selon les plans de Franque et Rollin, la haute coupole s'élève à 15 toises 2 pieds, soit près de 30 mètres. Le mobilier se distingue par des marqueteries de marbre, notamment le maître‑autel, la chaire et les fonts baptismaux réalisés par l'atelier de Dominique Fossaty de Marseille. La collégiale fait l'objet d'une protection au titre des monuments historiques, classée par arrêté le 13 octobre 1942. La chapelle dédiée à sainte Madeleine perpétue une dévotion médiévale et conserve un autel secondaire en placages de marbre blanc de la fin du XIXe siècle, des tableaux datés des XIXe et début du XIXe siècle et une croix d'autel de la fin du XIXe‑début du XXe siècle; ces éléments, ainsi que plusieurs bannières, sont protégés, de même que des tableaux (Baptême du Christ et saint Antoine le Grand) et une statue de sainte Marie‑Madeleine. Parmi les chanoines notables figure Claude‑François de Narbonne‑Pelet, doyen de la collégiale en 1731.

Liens externes