Collégiale Saint-Barthélemy de Pimbo dans les Landes

Patrimoine classé Patrimoine religieux Collégiale Eglise romane

Collégiale Saint-Barthélemy de Pimbo

  • 45-46 Au Bourg
  • 40320 Pimbo
Collégiale Saint-Barthélemy de Pimbo
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Crédit photo : wivoelke - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise et son ancien presbytère, y compris la terrasse nord et la salle médiévale située en dessous (cad. D 248, 247) : inscription par arrêté du 6 janvier 1998

Origine et histoire de la Collégiale Saint-Barthélemy

La collégiale Saint-Barthélemy de Pimbo, située dans la commune de Pimbo dans les Landes, est une ancienne collégiale et une étape de la Via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Mentionnée pour la première fois dans un texte du XIe siècle, la tradition locale attribue sa fondation à Charlemagne ; les parties les plus anciennes datent du XIIe siècle. L'édifice roman, à trois nefs et trois absides, conserve un caractère globalement défensif malgré de nombreuses destructions et restaurations. Pendant les guerres de religion l'église, la maison abbatiale et les maisons canoniales furent incendiées ; des objets précieux furent emportés et plusieurs membres du clergé victimes de violences. Le logis abbatial, accolé au nord, fut reconstruit puis transformé au XIXe siècle en presbytère ; il abrite une belle salle romane voûtée. Le portail roman de la façade principale présente plusieurs voussures en plein cintre ornées de motifs géométriques, végétaux et de moulures, retombant sur de fortes colonnettes, et comporte quelques figures et un chapiteau sculpté d'exécution maladroite. Le chevet est formé de trois absides peu profondes, l'abside centrale précédée d'une travée droite de chœur ; l'ensemble est renforcé par des contreforts à ressauts, percé de fenêtres à double ébrasement et couronné d'une corniche soutenue par des modillons sculptés. L'homogénéité de l'appareil et la concordance des assises montrent que cette partie fut édifiée en une seule campagne. Les modillons portent des décors végétaux, des boules, des rouleaux et un personnage accroupi portant un tonneau, et plusieurs chapiteaux intérieurs subsistent avec rinceaux, motifs végétaux ou animaux. La nef à trois vaisseaux est couverte d'une voûte en plein cintre ; ses murs témoignent de restaurations dès le Moyen Âge et, rehaussée au XIVe siècle pour des raisons de fortification, elle conserve un chemin de ronde desservi par un escalier à vis. La façade, en puissant mur-pignon ajouré de deux arcades pour les cloches et coiffée par le chemin de ronde, présente un massif saillant qui abrite le portail sculpté. L'ensemble de l'église, la terrasse nord, le presbytère et la salle médiévale située en dessous ont été inscrits parmi les monuments historiques par arrêté du 6 janvier 1998 ; le portail et le chevet avaient été inscrits respectivement en 1935 et 1950. Le décor sculpté extérieur se concentre principalement sur le portail et les modillons du chevet, tandis que les interventions médiévales et les destructions liées aux guerres de religion ont entraîné la perte d'une grande partie du décor intérieur. Après ces destructions, l'église fut remeublée et conserve plusieurs objets anciens inscrits aux monuments historiques, notamment un crucifix en bois du XVIIe siècle, le maître-autel du XVIIIe siècle composé d'un autel, d'un tabernacle, d'une croix d'autel et d'une statue de la Vierge entourée de deux anges, ainsi que deux statues du XVIIIe siècle représentant saint Marc et un apôtre, peut-être saint Barthélemy.

Liens externes