Collégiale Saint-Bonnet de Saint-Bonnet-le-Château dans la Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Collégiale Eglise gothique

Collégiale Saint-Bonnet de Saint-Bonnet-le-Château

  • 2-12 Rue du Cénacle
  • 42380 Saint-Bonnet-le-Château
Collégiale Saint-Bonnet de Saint-Bonnet-le-Château
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Crédit photo : Daniel VILLAFRUELA - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Moyen Age

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 12 octobre 1922

Origine et histoire de la Collégiale Saint-Bonnet

La collégiale Saint-Bonnet, située à Saint-Bonnet-le-Château dans la Loire, est une ancienne collégiale gothique flamboyante, construite pour l'essentiel aux XVe et XVIe siècles et classée monument historique en 1922. Le premier édifice religieux du site, mentionné dès 1225 et desservi par un chapelain dépendant de la paroisse de Saint-Nizier, a laissé deux travées du XIIIe siècle réemployées comme chapelles dans l'église actuelle; sur leur mur gouttereau figure une corniche remployée d'origine romane. La paroisse et le collège de prêtres sociétaires sont créés entre 1351 et 1361; les dons faits dès 1372 et le legs de Guillaume Taillefer en 1399 permettent la poursuite des travaux du chœur entrepris à la fin du XIVe siècle. Une inscription peintre indique la pose de la première pierre le 8 mai 1400 et la majeure partie de l'édifice est achevée vers 1418, époque où le portail ouest et une tour paraissent terminés. Tout au long du XVe siècle, la collégiale est agrandie : au milieu du siècle sont ajoutées trois chapelles sud (avant 1468) et des annexes à deux niveaux encadrant le chœur, puis le porche sud et le prolongement de la nef de deux travées vers l'ouest sont engagés; le porche nord semble également dater de cette période. La chapelle Saint-André est édifiée au début du XVIe siècle, avant 1511; au milieu du XVIe siècle le portail ouest et le voûtement de l'agrandissement de la nef sont achevés et sont créées des chapelles dédiées à Sainte-Cécile et à Saint-Benoît, tandis que la chapelle Saint-François est construite autour de 1620. Une sacristie est aménagée au XVIIe siècle dans la chapelle nord des travées 2 et 3, et le corps de la bibliothèque est élevé en 1716-1717 pour rassembler les ouvrages de la société des prêtres; l'acte de constitution de 1717 précise la propriété collective des livres au bénéfice aussi des habitants. La collégiale a fait l'objet de travaux de restauration tout au long du XIXe siècle; les vitraux détruits pendant la Révolution ont été remplacés en 1885, le maître-autel en marbre date de 1815 et les peintures murales ont été restaurées à plusieurs reprises entre 1877 et 1998.

Sur le plan architectural, l'édifice présente trois vaisseaux de type basilical et témoigne d'un développement en plusieurs phases : initialement pourvu de quatre travées, il a été prolongé vers l'ouest de deux travées aux XVe et XVIe siècles, extension qui a entraîné le recul des tours occidentales par rapport à la façade et l'aménagement d'une plateforme et d'escaliers d'accès au-dessus de la rue. Construit au sommet d'une colline, il comprend une chapelle inférieure orientale réputée pour ses peintures murales du XVe siècle et une crypte ornée d'une fresque symbolique montrant les correspondances entre les douze signes du zodiaque et les instruments de musique. La présence d'un important collège de prêtres a favorisé la multiplication des chapelles latérales et la constitution d'une bibliothèque notable; l'édifice conserve également la plus riche collection d'ornements religieux anciens du département.

La collégiale est aussi connue pour la découverte, lors de réparations en 1837 dans le caveau de la dernière chapelle, d'une quarantaine de corps naturellement momifiés grâce à l'alun et à l'arsenic du sol. Les analyses au carbone 14 ont daté ces momies des XVe, XVIe et XVIIe siècles, ce qui invalide l'hypothèse selon laquelle elles seraient des victimes du baron des Adrets; il pourrait s'agir du caveau d'une famille de notables locale.

Les peintures murales du XVe siècle, notamment celles de la chapelle inférieure associées à Anne Dauphine, sont remarquables ; des documents mentionnent un peintre nommé Louis Vobis et certains spécialistes rapprochent ces décors de peintures trouvées à Avignon. La confrérie de Saint-Éloi a exécuté en 1672 le retable de la deuxième chapelle sud, où une dalle funéraire rappelle Pierre Maisonneuve, capitaine perpétuel de la confrérie.

La bibliothèque de la collégiale rassemble des ouvrages acquis ou légués depuis le XIVe siècle, parmi lesquels des incunables; elle a été organisée par Jean-Baptiste Dubesset au début du XVIIIe siècle et comptait plus de 2 000 volumes avant la Révolution. Après des pertes et des dégradations, des opérations de sauvetage débutent en 1857, les étagères sont refaites en 1859 et le catalogue est achevé en 1916; la collection actuelle comprend environ 2 250 volumes, tous marqués Ex libris ecclesiae sambonitensis.

Liens externes