Collégiale Saint-Denis d'Amboise

Photo de Collégiale Saint-Denis dAmboise

Crédit photo : Remi Mathis - Sous licence Creative Commons

Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1200

1300

1400

1500

1600

1700

1800

1900

2000

XIIe siècle

Construction initiale

1473

Financement royal

1484

Consécration de l'église

XVe siècle

Ajout du clocher gothique

XVIe siècle

Ajout du dôme

XIXe siècle

Restauration majeure

1876

Rénovation intérieure

1956

Remplacement des vitraux

2000

Réouverture de l'église

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise (cad. G 590) : classement par arrêté du 3 juillet 1963

Personnages clés


Victor Dupont	Architecte responsable de la restauration du XIXe siècle
Marie de Blois	Mécène ayant financé la chapelle latérale
Louis XI	Roi de France ayant ordonné la construction de l'église.
Max Ingrand	Artiste ayant créé les vitraux remplacés en 1956.
Duc de Choiseul	Donateur de la cloche de l'église.
François Ier	Roi de France dont le fils fut baptisé dans cette église.
Claude de France	Reine de France et épouse de François Ier, mère de l'enfant baptisé dans cette église.

Origine et histoire de la Collégiale Saint-Denis

L'église paroissiale Saint-Florentin, l'une des deux paroisses d'Amboise, se situe dans la vieille ville au pied du château royal et est classée au titre des monuments historiques depuis le 3 juillet 1963. Elle a été édifiée sur l'ordre de Louis XI qui, par crainte de contagion, ne souhaitait plus que les habitants montent à la collégiale du château. Des lettres patentes du 7 juin 1473 accordèrent une partie de la taxe sur le sel pour financer la construction, et l'église fut consacrée en 1484. L'abside repose sur les fortifications de la ville et la nef se termine par une abside à trois pans. Le clocher, à l'angle nord-ouest, est surmonté d'un dôme de style Renaissance du XVIe siècle. La porte sud présente une archivolte surmontée d'une accolade et de deux pilastres qui soutenaient autrefois des statues aujourd'hui disparues. L'intérieur a été profondément remanié en 1876 : la voûte en bois fut remplacée par une voûte en pierre et la nef unique partagée en trois. La cloche a été offerte par le duc de Choiseul. Les vitraux, détruits pendant la Seconde Guerre mondiale, ont été remplacés en 1956 par des œuvres de Max Ingrand, qui a également travaillé à la chapelle Saint-Hubert du château. Le fils de François Ier et de la reine Claude, né en 1518, fut baptisé dans cette église. Fermée en raison de son mauvais état, elle a rouvert au milieu des années 2000.