Fondation initiale VIIe siècle (≈ 750)
Édification d'un oratoire par l'évêque Rorice II.
Fin du XIe siècle
Construction romane
Construction romane Fin du XIe siècle (≈ 1195)
Édification de la nef et du transept.
Fin du XIIe siècle
Achèvement façade
Achèvement façade Fin du XIIe siècle (≈ 1295)
Complétion de la façade de style roman limousin.
XIIIe siècle
Chevet carré
Chevet carré XIIIe siècle (≈ 1350)
Construction du chevet et de la chapelle Saint-Martial.
XVe siècle
Sculpture remarquable
Sculpture remarquable XVe siècle (≈ 1550)
Ajout d'une mise au tombeau sculptée.
1840
Classement historique
Classement historique 1840 (≈ 1840)
Classement aux monuments historiques.
1922
Reconstruction clocher
Reconstruction clocher 1922 (≈ 1922)
Reconstruction après son écroulement.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : classement par liste de 1840
Personnages clés
Rorice II
Évêque de Limoges ayant fondé l'oratoire initial.
Saint Junien
Ermite en l'honneur duquel la collégiale fut construite.
Étienne Maleu
Chanoine et chroniqueur médiéval inhumé dans la collégiale.
Origine et histoire de la Collégiale Saint-Junien
L'ancienne collégiale Saint-Junien se situe à Saint-Junien, dans le département de la Haute-Vienne, en France. Son origine remonte au VIIe siècle, lorsque l'évêque de Limoges Rorice II fit édifier un oratoire sur le tombeau de l'ermite Junien et installa un collège de chanoines pour assurer son culte. La nef et le transept, de style roman limousin, datent de la fin du XIe siècle ; la façade a été complétée à la fin du XIIe siècle et le chevet carré, d'aspect sévère, appartient au XIIIe siècle. Le clocher central, écroulé en 1922, a été reconstruit. Parmi les éléments remarquables se trouvent le tombeau en calcaire de saint Junien (XIIe siècle), une fresque de la nef représentant les vingt-quatre vieillards de l'Apocalypse (XIIe siècle) et la chapelle Saint-Martial (XIIIe siècle) qui abrite une mise au tombeau sculptée (XVe siècle). La collégiale est classée aux monuments historiques par la liste de 1840. Le chanoine et chroniqueur médiéval Étienne Maleu, qui a raconté l'histoire du chapitre de Saint-Junien, y a été inhumé.