Collégiale Saint-Sernin de Saint-Sernin-sur-Rance dans l'Aveyron

Patrimoine classé Patrimoine religieux Collégiale Eglise gothique

Collégiale Saint-Sernin de Saint-Sernin-sur-Rance

  • Place de l'Église
  • 12380 Saint-Sernin-sur-Rance
Collégiale Saint-Sernin de Saint-Sernin-sur-Rance
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Collégiale Saint-Sernin de Saint-Sernin-sur-Rance
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Moyen Age

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 24 septembre 1930

Origine et histoire de la Collégiale Saint-Sernin

La collégiale Saint‑Sernin de Saint‑Sernin‑sur‑Rance, située dans l'Aveyron, est classée au titre des monuments historiques en 1930. L'édifice mesure 33 mètres de longueur, 9,58 mètres de largeur et 12 mètres de hauteur ; il abrite huit chapelles, dont une dédiée à la Vierge. L'observation montre qu'il résulte d'adjonctions successives, certains soubassements pouvant remonter à la fin du XIVe siècle. Après son érection en collégiale par le pape Eugène IV en 1442, l'église primitive a été augmentée de plusieurs chapelles dans la seconde moitié du XVe siècle, selon J.-P. Suau (1993). Deux chapelles et le porche pourraient dater de la fin du XVe siècle et une autre chapelle appartient à la Renaissance. Les architectes ont introduit des éléments originaux, comme la forme triangulaire des contreforts du chœur. La « chapelle A » présente une voûte et une plate‑bande à double clef, formée de cinq appareils, qui ferme la baie de communication avec la nef ; ces dispositifs sont d'une conception originale pour l'époque. Les clés de la voûte figurent le Christ portant le globe du monde et bénissant les quatre évangélistes. Un rapport de 1926 signale des traces de peinture au‑dessus de la porte d'entrée, à l'intérieur du gâble. En 1518, Antoine de Baderon, seigneur de Saint‑Sernin, fait son testament en fondant une chapelle « dédiée à Notre‑Dame‑de‑Pitié » dans l'église, où ses restes doivent être transférés une fois la chapelle construite. À l'extérieur, la fenêtre d'une chapelle est surmontée d'un personnage tenant un écu gravé de la date 1646 suivie d'un R ; ce relief a été intégré ultérieurement dans la maçonnerie. L'église était autrefois ornée d'un grand nombre d'écussons, qui ont été grattés lors de la Révolution. Lors de son érection en collégiale, le chapitre comprenait douze chanoines, six prébendés et deux simples clercs ; la bulle d'institution précise que la piété devait être maintenue dans le castrum et que la ville nourrissait déjà vingt‑quatre prêtres grâce aux fondations ou au casuel, rendant inutile le recours à d'autres églises pour former le personnel.

Liens externes