Colonne Vendôme à Paris à Paris 1er dans Paris 1er

Patrimoine classé Colonne commémorative

Colonne Vendôme à Paris

  • Place Vendôme
  • 75001 Paris 1er Arrondissement
Colonne Vendôme - Paris 1er
Colonne Vendôme à Paris
Colonne Vendôme à Paris
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Colonne Vendôme à Paris
Crédit photo : Photo J.M. Schomburg http://www.jm-schomburg.com - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Période

XIXe siècle

Patrimoine classé

La colonne (cad. non cadastré, domaine public) : classement par arrêté du 31 mars 1992

Origine et histoire de la Colonne Vendôme

La colonne Vendôme se dresse au centre de la place du même nom, dans le 1er arrondissement de Paris. Érigée sur ordre de Napoléon Ier entre 1806 et 1810 pour commémorer la bataille d'Austerlitz, elle fut détruite lors de la Commune de Paris en 1871 puis reconstruite dans sa forme actuelle. Elle a porté successivement les noms de colonne d'Austerlitz, colonne de la Victoire et colonne de la Grande Armée, et est couramment appelée colonne Vendôme ; elle est distincte de la colonne de la Grande Armée près de Boulogne-sur-Mer. La colonne est classée au titre des monuments historiques depuis le 31 mars 1992.

Haute de 44,3 mètres et d'environ 3,60 mètres de diamètre moyen, la colonne repose sur un piédestal et est surmontée d'une statue de Napoléon Ier. Inspirée de la colonne Trajane à Rome, son fût est constitué de 98 tambours de pierre recouverts d'un parement de bronze et percé en son centre d'un escalier intérieur de 180 marches, large de 93 cm, qui mène à une plate-forme sous la statue. Le parement a été coulé avec le bronze provenant de canons pris aux armées autrichienne et russe, un chiffre longtemps exagéré par la propagande. Le décor en bas-reliefs, réalisé à la manière antique, s'enroule en spirale continue sur 22 révolutions : il s'étire sur 280 mètres, comprend 425 plaques de bronze formant 76 bas-reliefs et illustre la campagne de 1805, depuis le camp de Boulogne jusqu'à la paix de Presbourg.

Les dessins des frises furent commandés en 1806 à Pierre-Nolasque Bergeret, François Mazois et Benjamin Zix ; Dominique Vivant Denon distribua la réalisation des sculptures à trente et un artistes, parmi lesquels Lorenzo Bartolini, Pierre-Nicolas Beauvallet, François-Joseph Bosio, Claude Michel dit Clodion, Antoine Denis Chaudet et François Rude. La base est en granite porphyroïde provenant de la carrière d'Algajola en Corse et porte une inscription dédicatoire, rédigée à la manière antique, qui consacre la colonne à la gloire de la Grande Armée et rappelle l'emploi de l'airain conquis sur l'ennemi pendant la guerre d'Allemagne de 1805.

La statue sommitale actuelle, réalisée par Auguste Dumont au Second Empire, représente Napoléon en empereur romain, drapé et tenant l'épée et le globe de la victoire ; c'est la troisième effigie installée au sommet. La première, en César par Antoine Denis Chaudet, fut coulée en 1808 et placée en 1810, puis descendue en 1814 et fondue en 1818; seul le globe fut conservé. Sous la monarchie de Juillet, Charles-Émile Seurre plaça en 1833 une statue en « petit caporal », qui se trouve depuis 1911 dans la cour d'honneur des Invalides. Napoléon III fit ensuite remplacer cette effigie par une copie de la statue de Chaudet réalisée par Dumont, inaugurée en 1863, restaurée et réinstallée en 1875 ; c'est cette statue qui demeure aujourd'hui.

Après la destruction de la statue équestre de Louis XIV, une effigie en plâtre occupa la place entre 1793 et 1800 ; en 1800 la construction d'une colonne fut décidée et, après Austerlitz, les architectes Lepère et Gondouin furent chargés d'édifier le monument. Lors de la Commune de Paris, un décret de démolition aboutit à l'abattage de la colonne le 16 mai 1871 ; les plaques de bronze furent récupérées, le globe de la victoire original disparut et l'événement fut largement documenté par des photographies. Après la chute de la Commune, le président Mac Mahon ordonna la reconstruction ; les travaux, confiés à l'architecte Alfred-Nicolas Normand et à l'entreprise Gaget Gauthier et Cie, furent entrepris en 1873 et achevés en 1875, Courbet ayant été sommé d'en régler le coût selon un échéancier.

Une campagne de restauration menée en 2014-2015 sous la direction de Christophe Bottineau et financée par l'hôtel Ritz a porté sur le retrait des encroûtements, le nettoyage sélectif, l'équilibrage des nuances par patines ponctuelles et la restauration des bronzes, des serrurerie et ferronneries, des couvertures et des maçonneries afin de redonner lisibilité et cohérence à l'ensemble.

Liens externes