Commanderie de Caubin à Arthez-de-Béarn dans les Pyrénées-Atlantiques

Patrimoine classé Patrimoine Templier Commanderie templière

Commanderie de Caubin

  • 53 Route de Caubin
  • 64370 Arthez-de-Béarn
Commanderie de Caubin
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Commanderie de Caubin
Crédit photo : Jean L. - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Chapelle : classement par arrêté du 2 septembre 1913

Origine et histoire de la Commanderie de Caubin

La commanderie de Caubin se trouve à Arthez-de-Béarn, dans les Pyrénées-Atlantiques. La construction actuelle remonte au XIVe siècle et semble avoir appartenu à un hôpital mentionné aux XIIe et XIIIe siècles. Dès sa fondation en 1154, cet hôpital fut donné aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem et forma une commanderie prospère. En 1569 elle comptait encore un prieur et sept frères, qui furent massacrés par Montgomery; l'ordre retrouva Caubin en 1592 avant de le perdre à la Révolution. L'église se compose d'une nef unique rectangulaire, terminée par une abside semi-circulaire, et était sans doute primitivement voûtée. Au-dessus du pignon de façade s'élève un clocher-mur surmonté d'un petit clocher, aujourd'hui couvert d'un toit à quatre pans qui a remplacé depuis trois cents ans les arcades primitives. La travée du mur sud qui précède le sanctuaire conserve une sépulture dont le caractère architectural est du XIVe siècle; elle est dite celle du baron d'Andoins, Guilhem Armand, mort en 1301. Le gisant placé dans l'enfeu à droite de la nef représente un chevalier en cotte de mailles, l'épée au côté et les pieds posés sur un lion; ses jambes ont été brisées lors d'un transport au siècle dernier. Ce gisant est présenté comme celui d'Arnaud Guilhem d'Andoins, mort en 1301, ce qui suggère qu'il se rattache au même personnage. La porte est un arc brisé très simple, sculpté d'un visage fruste, et les carrelages de céramique sont pour partie d'origine. Les murs de la chapelle sont bâtis en pierre blanche de Castillon, sauf du côté sud, où l'on a utilisé le grès là où les bâtiments étaient moins visibles. Le chevet semi-circulaire présente un mur-fronton en vigie et un toit plat évoquant une passerelle; la chapelle avait d'abord une toiture pentue, puis fut restaurée après les guerres de religion à la mode provençale par le grand prieur de Saint-Gilles. La chapelle, classée au titre des monuments historiques depuis le 2 septembre 1913, était en ruine avant d'être restaurée à partir de 1966 par l'association "Les Amis de Caubin", qui organisa aussi un festival de guitare et d'autres animations pour sa mise en valeur. Face à la chapelle se dresse un oratoire construit en galets du gave liés au mortier. Sa réalisation répond à un vœu de l'abbé Discomps, curé d'Arthez pendant la guerre 1939–1945: ayant promis un oratoire pour remercier la Vierge si les 37 prisonniers de guerre du village rentraient, il fit appel à l'artisan maçon Joseph Palengat; l'ouvrage fut inauguré le 15 août 1951 après une procession qui y transporta la statue de la Vierge depuis l'église du bourg. La commanderie et sa chapelle conservent ainsi des éléments architecturaux et funéraires attestant de leur histoire hospitalière et chevaleresque.

Liens externes