Donation et transformation XIIIe siècle (≈ 1350)
La chapelle romane est donnée aux Hospitaliers par le dauphin du Viennois et transformée en commanderie.
XVe siècle
Réunion à Bellecombe
Réunion à Bellecombe XVe siècle (≈ 1550)
La commanderie de Lachal est réunie à celle de Bellecombe en 1480.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures ; ancienne chapelle ; cheminées intérieures (cad. AC 236, 237) : inscription par arrêté du 29 décembre 1981
Personnages clés
Frater Artaudus Helye
Preceptor domus Hospitalis de Calma, cité en 1317.
Humbert de Beauvoir
Commandeur ayant édifié la chapelle Saint-Jean et restructuré le corps de logis au XVIe siècle.
Origine et histoire de la Commanderie de Lachal
La commanderie de Lachal, située au lieu-dit Lachal dans la commune d'Épinouze (Drôme), est une ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Un couvercle de sarcophage paléo-chrétien conservé au château atteste une occupation ancienne du site. L'implantation hospitalière y est mentionnée dans le probus en 1263 et, en 1317, un document cite Frater Artaudus Helye, preceptor domus Hospitalis de Calma, de Chalma. La commanderie a longtemps été attribuée aux Templiers, interprétation aujourd'hui remise en question ; le fait que le moulin du Temple, dépendant de Lachal, soit celui de l'ancienne commanderie templière d'Albon a toutefois alimenté cette hypothèse. L'édifice présente deux états de construction : un état roman et un état des XIIIe–XIVe siècles. À l'origine, le corps de logis était une chapelle romane entourée d'un cimetière, probablement donnée aux Hospitaliers par le dauphin du Viennois au XIIIe siècle. Les Hospitaliers transformèrent et fortifièrent la chapelle, notamment par l'adjonction d'une tour-porche. En 1480, la commanderie de Lachal fut réunie à la commanderie de Bellecombe, près de Heyrieux. Au XVIe siècle, le commandeur Humbert de Beauvoir fit édifier la chapelle Saint-Jean et restructura le corps de logis. On peut encore observer des éléments de cette campagne : plafonds à la française, belles cheminées — dont l'une aux armes d'Humbert dans la salle du commandeur — et un sol carrelé en arêtes de poisson. Après la dissolution de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem en 1793, la commanderie fut vendue comme bien national.