Commanderie de Saint-Antoine à Saint-Marc-la-Lande dans les Deux-Sèvres

Patrimoine classé Patrimoine Templier Commanderie templière

Commanderie de Saint-Antoine à Saint-Marc-la-Lande

  • D134
  • 79310 Saint-Marc-la-Lande
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1260
Donation de la chapelle
XVe siècle
Reconstruction de l'église
1654
Création d'une maison régulière
1659
Travaux de restauration
1777
Changement d'ordre
1844
Rétrocession au culte
25 février 1929
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Commanderie de Saint-Antoine (restes de l'ancienne) : inscription par arrêté du 25 février 1929

Personnages clés

François de Tournon Commandeur, archevêque d'Embrun, cardinal et abbé général de l'ordre antonin, responsable de la reconstruction de l'église.
Louis de Lezignac Responsable de destructions supplémentaires après les guerres de Religion.
Antoine Caron Supérieur ayant passé des marchés pour des travaux en 1659.
Maurice du Maine Seigneur de Tholgoet, donateur de la chapelle Saint-Guérin et Saint-Eutrope en 1486.

Origine et histoire de la Commanderie de Saint-Antoine

La commanderie Saint-Antoine-de-la-Lande, située à Saint-Marc-la-Lande (Deux-Sèvres), est un ancien établissement antonin. En 1260, une chapelle dédiée à saint Vaize est donnée et rattachée à la commanderie générale de Bouthier (Boutiers-Saint-Trojan, près de Cognac). Le commandeur François de Tournon (1489-1562), archevêque d'Embrun, cardinal et abbé général de l'ordre antonin en 1542, fit reconstruire l'église. Les guerres de Religion entraînèrent des destructions, poursuivies ensuite par Louis de Lezignac. En 1654, la création d'une maison régulière fut décidée, et en 1659 le supérieur Antoine Caron passa des marchés pour des travaux. La commanderie passa sous l'obédience de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1777. Après la Révolution, l'église ne fut rendue au culte qu'en 1844, après des restaurations des voûtes. L'église est un édifice rectangulaire de quatre travées voûtées d'ogives ; elle a été écourtée par un mur qui la sépare d'une sacristie. Il subsiste aujourd'hui une chapelle rectangulaire à voûte d'ogives, dont la clé est de style Renaissance ; les autres annexes sont en ruines. La façade occidentale porte des sculptures de style flamboyant, restaurées à plusieurs reprises. Les bâtiments monastiques ont été fortement remaniés aux XVIIIe et XIXe siècles. Du cloître ne demeure qu'une travée qui se prolonge par un passage couvert ; un escalier à vis donne accès au premier étage et trois arcades gothiques marquent l'emplacement de la salle capitulaire. La commanderie possédait, parmi ses biens, la chapelle Saint-Guérin et Saint-Eutrope, édifiée en terre de Tholgoet en la paroisse de Ploekaer (diocèse de Cornouailles), donnée par Maurice du Maine, seigneur de Tholgoet, en 1486. Les vestiges sont inscrits aux monuments historiques par arrêté du 25 février 1929 et constituent aujourd'hui un patrimoine communal animé par l'association "La Maison du Patrimoine", qui en fait un lieu d'activités culturelles.

Liens externes