Cour de l'Industrie - Paris 11ème à Paris 11ème dans Paris 11ème

Patrimoine classé Rue

Cour de l'Industrie - Paris 11ème

  • 37bis Rue de Montreuil
  • 75011 Paris 11e Arrondissement
Cour de lIndustrie - Paris 11ème
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Crédit photo : Pierre-Yves Beaudouin - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1765
Construction manufacture Réveillon
1789
Destruction de la manufacture
1853
Début construction cour
1855
Achèvement des immeubles
1902
Construction usine motrice
1992
Classement monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures des bâtiments bordant les trois cours, leurs escaliers et le sol des cours, à l'exception du bâtiment sud de la première cour (cad. CT 120) : inscription par arrêté du 27 mai 1992

Personnages clés

Georges de Heeckeren Sénateur et promoteur de la construction des ateliers et logements ouvriers.
Robert William Kennard Maître de forges anglais et promoteur de la construction des ateliers et logements ouvriers.
Raphaël-Louis Bischoffsheim Banquier et promoteur de la construction des ateliers et logements ouvriers.
Pilâtre de Rozier Constructeur de la montgolfière en 1793 sur le site.
Elie Mignet Architecte du bâtiment de force motrice construit en 1902.
Emile Benoist Architecte du bâtiment de force motrice construit en 1902.

Origine et histoire de la Cour de l'Industrie

La cour de l'Industrie est une voie du 11e arrondissement de Paris qui s'ouvre au 37 bis, rue de Montreuil et se termine en impasse. Elle occupe l'emplacement du parc de la Folie Titon, où se trouvait la manufacture de papiers peints Réveillon, détruite en 1789. C'est aussi à ce lieu qu'ont été construits la montgolfière de Pilâtre de Rozier en 1793 et la première ascension libre. À partir de 1853, trois promoteurs — le sénateur Georges de Heeckeren, le maître de forges anglais Robert William Kennard et le banquier Raphaël‑Louis Bischoffsheim — entreprennent la construction d'un programme d'ateliers et de logements ouvriers. L'opération bénéficie d'une allocation impériale prévue par la loi du 22 janvier 1852, qui affecte des fonds issus de la vente des biens de la famille d'Orléans à l'amélioration de l'habitat populaire. En 1853, Heeckeren, Bischoffsheim et Kennard rachètent à Doulcet d'Egligny les ruines de la manufacture Réveillon, édifiée en 1765 dans le parc du pavillon que Maximilien Titon s'était fait construire. L'incendie et le pillage de la manufacture par environ trois cents ouvriers en avril 1789, en réaction à de nouvelles taxes, entraînèrent le saccage du site et contribuèrent à la révolte du faubourg Saint‑Antoine, souvent considérée comme un point de départ de la révolution de 1789. Les immeubles élevés en 1855 par Heeckeren forment trois cours successives : au rez‑de‑chaussée, des ateliers destinés à l'artisanat du meuble ; aux étages, des logements ouvriers. La Cité de l'Industrie répond aux besoins des artisans, bien que, semble‑t‑il, ceux‑ci n'aient pas été autorisés à résider sur place avec leur famille. La troisième cour comprend un bâtiment de force motrice construit en 1902 par les architectes Elie Mignet et Emile Benoist pour un locataire nommé Mahuet, ainsi que plusieurs constructions basses. Longtemps dégradé et menacé de démolition en 1991, l'ensemble a été classé au titre des monuments historiques l'année suivante. Surnommé "37 bis" par ses habitants, le complexe constitue l'un des ensembles les plus authentiques du faubourg Saint‑Antoine. Les cours, pavées et très vastes, apparaissent autrefois presque à l'abandon ; leur sauvegarde résulte notamment de l'action d'habitants réunis en association, mêlant artistes et artisans. La première cour conserve les éléments les plus anciens, avec des façades à pans de bois enduits et un escalier en bois du XIXe siècle. La deuxième cour se compose de petits bâtiments à deux niveaux, datant de 1853, où le rez‑de‑chaussée servait d'atelier et d'écurie et l'étage de logis. La troisième cour abrite la ancienne usine de force motrice à pans de bois hourdés de briques et une série de constructions basses.

Liens externes