Origine et histoire
Terre d'abbayes et de châteaux, le Châtillonnais compte de nombreuses croix de pierre qui se distinguent par leur implantation et leur fonction. On distingue les croix de cimetières, les croix monumentales installées sur les parvis d'églises ou dans les enclos paroissiaux, et les calvaires qui jalonnent chemins et champs, souvent vestiges de pèlerinages locaux. Parmi les croix de cimetières figurent celles de Bellenod‑sur‑Seine (XVIe siècle, classée MH en 1924), Billy‑lès‑Chanceaux (XVIIIe siècle, inscrite MH en 1990), Gomméville (XVIIIe siècle, inscrite MH en 1991) et Verdonnet (XVIe siècle, inscrite MH en 1990); certaines, comme celle de Saint‑Germain‑le‑Rocheux (XIVe siècle, inscrite MH en 1944), sont associées à une table des morts. Parmi les croix monumentales on relève la croix percée de Charrey‑sur‑Seine (XIVe siècle, inscrite MH en 1925), la croix de Baigneux‑les‑Juifs (XVe siècle, classée MH en 1927), celle de Poiseul‑la‑Ville‑et‑Laperrière (XVIe siècle, inscrite MH en 1941), ainsi que la croix de Montigny‑sur‑Aube. Les calvaires de chemin incluent la croix percée de Semond dans le bois de la Plaine (XIVe siècle, inscrite MH en 1925), la croix de Châtellenot à Terrefondrée (XVIe siècle, classée MH en 1924), la croix du moulin du Haut à Vanvey et la croix de Villaines‑en‑Duesmois. Ces renseignements sont issus des portails des monuments historiques français, de la Côte‑d'Or et de l'architecture chrétienne.