Construction de la croix XVIe siècle (≈ 1650)
Édification de la croix hosannière de Saint-Pey-d'Armens, décrite comme une œuvre de la Renaissance.
20 décembre 1907
Classement historique
Classement historique 20 décembre 1907 (≈ 1907)
La croix est classée au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Croix de cimetière, en pierre, du XVIe siècle : classement par arrêté du 20 décembre 1907
Personnages clés
Léo Drouyn
Auteur ayant décrit la croix comme une œuvre de la Renaissance d'une rare élégance.
Origine et histoire de la croix de cimetière
La croix de cimetière de Saint-Pey-d'Armens, située au centre du cimetière du même nom en Gironde, est une croix hosannière. Les croix de cimetière apparaissent à partir du XVe siècle ; lorsqu'elles occupent le centre d'un enclos, on les appelle hosannières car on y chante la prière « Hosanna » lors de la bénédiction des rameaux. Elles sont le plus souvent l’œuvre de maîtres maçons plutôt que de sculpteurs, résultent fréquemment de dons de seigneurs riches et mettent en évidence le saint patron de la paroisse, généralement représenté sur un des côtés de la croix sommitale. La croix de Saint-Pey-d'Armens, datée du XVIe siècle, est décrite par Léo Drouyn comme appartenant au début de la Renaissance et d'une rare élégance. Elle s'élève sur un palier formé de quatre marches ; sa base carrée voit chaque angle flanqué de colonnettes cannelées qui reposent sur une plinthe et soutiennent une corniche, tandis que quatre pupitres, dans le genre de celui de Sadirac, s'appuient sur le socle. Le fût, arrondi, est encadré de quatre pilastres carrés entre lesquels s'ouvrent deux étages de niches conservant encore une ornementation ogivale. Les statuettes des niches du premier étage représentent, à l'est saint Paul avec l'épée, au nord saint Pierre avec ses clés, à l'ouest saint Jean bénissant la coupe empoisonnée et au sud saint Jacques avec son bourdon. Au second étage se trouve un évêque au sud, puis trois statuettes très frustes, dont l'une est armée d'une épée et présente une tête coupée à ses pieds ; les sculptures au‑dessus de ces figures sont tellement mutilées qu'on ne peut les distinguer. La croix proprement dite est d'époque moderne et l'ensemble atteint environ quatre mètres de hauteur. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis le 20 décembre 1907.