Croix de Mas-Cabardès dans l'Aude

Patrimoine classé Patrimoine religieux Croix

Croix de Mas-Cabardès

  • Le Bourg
  • 11380 Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Croix de Mas-Cabardès
Crédit photo : METGE Jean - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Croix en pierre, au centre du village : classement par arrêté du 3 janvier 1933

Origine et histoire de la croix

La Croix en pierre de Mas-Cabardès, dite aussi Croix des Tisserands, est une croix monumentale datée de 1545, érigée au bas de la rue de l'église, au cœur du village de Mas-Cabardès, dans l'Aude, sur les berges de l'Orbiel. Elle repose sur un socle en béton et pierre calcaire et s'élève sur un fût quadrangulaire mouluré. Les deux faces sont richement sculptées.

Sur la face principale, le Christ en croix est entouré d'anges qui recueillent le sang qui coule de ses mains et de ses pieds ; un ange tient un phylactère portant les initiales INRI, tandis que d'autres semblent s'envoler aux extrémités des bras. La Vierge et saint Jean sont représentés debout de chaque côté, sur une tablette soutenue par des anges qui présentent des phylactères portant chacun la moitié du millésime ; la date 1545 apparaît en lettres gothiques sur le phylactère tenu à la base de la croix. Au-dessus de la croix se tient un personnage prophétique ou docteur de l'Église, sans doute Isaïe, qui annonce ou explique le mystère de la Rédemption, lui-même surplombé par un autre prophète, peut-être David. Sous le suppedaneum, un écu en pointe gravé d'une navette évoque l'intervention probable d'une confrérie de tisserands dans la commande de la croix.

Le revers montre la Vierge debout portant l'Enfant sur le bras gauche, trois anges levant une couronne au-dessus de sa tête, et, de part et d'autre, saint Étienne — patron de la paroisse — et saint Michel en armure, terrassant un personnage symbolisant le Diable. Un prophète surmonte ce groupe et un écu vierge, accosté d'anges, répond à celui placé au pied du Christ.

La croix témoigne de l'importance de l'industrie textile dans le village et la vallée de l'Orbiel et a été érigée la même année où l'église Saint-Étienne fut reprise et complétée. Elle a été classée au titre des monuments historiques en 1933.

Liens externes