Construction de la croix XVIe siècle (≈ 1650)
Édification de la croix du cimetière de Bonzac avec ses décorations architecturales et ses statuettes.
9 septembre 1905
Classement historique
Classement historique 9 septembre 1905 (≈ 1905)
La croix est classée au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Croix du cimetière, en pierre, du XVIe siècle : classement par arrêté du 9 septembre 1905
Personnages clés
Sainte Catherine
Représentée sur l'une des statuettes avec un glaive et une roue.
Saint Genès
Patron de la paroisse, représenté en évêque avec une tiare et une crosse.
Origine et histoire de la croix du cimetière
La croix du cimetière de Bonzac, en Gironde, est installée devant l'entrée ouest de l'église et date du XVIe siècle ; elle est classée au titre des monuments historiques depuis le 9 septembre 1905. Elle repose sur un soubassement composé de trois assises surmontées d'un socle cubique ; la hauteur totale atteint 3,35 m, dont 0,70 m pour le socle et 2 m pour le fût. Le fût monolithe, de section carrée, présente à sa base un décor architectural avec aux angles des pilastres posés sur des bases ouvragées, se terminant par des pinacles à crochets. À la partie supérieure, quatre statuettes, disposées à la même hauteur sur chacune des faces et logées sous des accolades de choux frisé, ornent le fût — un dispositif que l'on retrouve sur plusieurs autres croix girondines (Mauriac, Saint-Germain-de-la-Rivière, Saint-Martial, Saint-Sulpice-et-Cameyrac). Faisant face au portail de l'église, l'une des statuettes représente sainte Catherine avec un glaive et une roue ; sur la face opposée se trouve une femme vêtue d'un manteau aux plis profondément creusés et jouant de la viole à bras. Les deux autres statuettes figurent un évêque — sans doute saint Genès, patron de la paroisse, identifiable à la tiare et à la crosse — et un autre ecclésiastique. Le fût est incomplet et a probablement comporté un second groupe de quatre statuettes, comme c'est le cas pour les croix de Saillans et de Nérigean. La croix terminale, très simple, n'est pas d'origine et sa datation est difficile.