Croix percée de Charrey XIVe siècle (≈ 1450)
Construction de la croix en pierre à Charrey-sur-Seine, inscrite en 1925.
Aujourd'hui
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Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Croix en pierre, jadis située dans le cimetière, erigée à l'entrée sud du village : inscription par arrêté du 7 décembre 1925
Origine et histoire
Terre d'abbayes et de châteaux, le Châtillonnais est parsemé de nombreuses croix de pierre. On distingue les croix de cimetières, les croix monumentales — sur les parvis d'églises ou dans les enclos paroissiaux — et les calvaires qui jalonnent les chemins et sont souvent les vestiges de pèlerinages locaux. Parmi les croix de cimetières, on peut citer celles de Bellenod-sur-Seine (XVIe siècle), classée aux monuments historiques en 1924, ainsi que celles de Billy-lès-Chanceaux (XVIIIe siècle, inscrite en 1990), de Gomméville (XVIIIe siècle, inscrite en 1991) et de Verdonnet (XVIe siècle, inscrite en 1990). Certaines croix de cimetières sont associées à une table des morts, comme à Saint-Germain-le-Rocheux (XIVe siècle, inscrite en 1944). Parmi les croix monumentales figurent la croix percée de Charrey-sur-Seine (XIVe siècle, inscrite en 1925), la croix de Baigneux-les-Juifs (XVe siècle, classée en 1927), la croix de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière (XVIe siècle, inscrite en 1941) et la croix de Montigny-sur-Aube. Les calvaires de chemins comprennent notamment la croix percée de Semond, dans le bois de la Plaine (XIVe siècle, inscrite en 1925), la croix du moulin du haut à Vanvey, la croix de Châtellenot — liée à Terrefondrée (XVIe siècle) et classée en 1924 — et la croix de Villaines-en-Duesmois. Ces exemples illustrent la diversité des formes et des statuts patrimoniaux des croix de pierre dans le Châtillonnais.