Cromlech de Kergenan à l'Île-aux-Moines dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Cromlech

Cromlech de Kergenan à l'Île-aux-Moines

  • Kergenan
  • 56780 Île-aux-Moines
Cromlech de Kergenan à lÎle-aux-Moines
Cromlech de Kergenan à lÎle-aux-Moines
Cromlech de Kergenan à lÎle-aux-Moines
Cromlech de Kergenan à lÎle-aux-Moines
Cromlech de Kergenan à lÎle-aux-Moines
Cromlech de Kergenan à lÎle-aux-Moines
Cromlech de Kergenan à lÎle-aux-Moines
Cromlech de Kergenan à lÎle-aux-Moines
Cromlech de Kergenan à lÎle-aux-Moines
Crédit photo : , Romary - Sous licence Creative Commons
Propriété du département ; propriété privée

Période

Préhistoire

Patrimoine classé

Cromlech de Kergenan (cad. C 417 à 419) : classement par liste de 1862

Origine et histoire du Cromlech de Kergenan

Le cromlech de Kergenan est une enceinte mégalithique située au centre de l'Île-aux-Moines, dans le Morbihan (France). Il se trouve au hameau de Kergonan et s'étend sur deux propriétés : la partie nord est privée, tandis que la partie sud appartient au conseil départemental du Morbihan et est accessible aux visiteurs. La première mention du site date de 1827 et indique que 24 pierres étaient encore debout à cette époque. Le site est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862. Il a été fouillé par Alphonse Mauricet vers 1877 et étudié par René Merlet en 1922. L'enceinte est composée de 31 pierres, dont 24 sont encore dressées ; en 1877, 36 étaient visibles. Les pierres forment un croissant largement ouvert au sud-est d'environ 100 mètres de long sur 75 mètres de profondeur, avec des éléments mesurant de 2 à 3 mètres de hauteur et 1 à 2 mètres de largeur. Selon Merlet, le cromlech serait orienté selon les lignes solsticiales et aurait servi de point de visée par rapport à d'autres sites mégalithiques voisins, comme Graniol et Er-Lannic, mais la végétation et des constructions récentes empêchent de vérifier cette hypothèse. Une notice et des illustrations sont disponibles sur Wikimedia Commons ; la bibliographie cite notamment Jacques Briard (2000, p. 58), P.-H. Hirmenech (1911) et Alphonse Mauricet (1877).

Liens externes