Demeure édifiée au lieu-dit « Les Granges » à Vielmur-sur-Agout dans le Tarn

Demeure édifiée au lieu-dit « Les Granges »

  • 81570 Vielmur-sur-Agout
Crédit photo : Batisses du Moyen-Âgeuses - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Patrimoine classé

La demeure située au lieu-dit »Les Granges », en totalité – telle que délimitée en rouge sur le plan annexé à l’arrêté – sur les parcelles n° 279 et 990 figurant au cadastre section A, ainsi que le sol des parcelles n° 279, 898, 945 et 990 figurant au cadastre section A : inscription par arrêté du 20 mars 2023

Origine et histoire

La demeure dite « Les Granges » est un ensemble médiéval situé à Vielmur-sur-Agout, dans le Tarn. Son existence est attestée par des restes de peintures qui permettent de la dater des XIIIe et XIVe siècles, bien que son origine puisse remonter au XIe siècle. Il est possible que l’ensemble ait dépendu dès sa construction de l’abbaye bénédictine Notre‑Dame‑de‑la‑Sanhe de Vielmur‑sur‑Agout, fondée en 1028, qui possédait des terres et des granges dans la région. La demeure et le sol des parcelles où elle se situe ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 20 mars 2023. Le domaine accueille aujourd’hui l’association La Vie moyenâgeuse, qui organise des reconstitutions médiévales, mais les bâtiments sont en danger et nécessitent une restauration rapide. Architecturale­ment, la partie attribuée aux XIe et XIIIe siècles se présente comme un bâtiment d’un étage dominé par une tour à l’angle nord‑ouest, ayant subi de multiples remaniements et adjonctions. La façade du rez‑de‑chaussée comporte deux ouvertures donnant sur deux grandes étables. À l’étage se trouvent un logis et une chapelle, où subsistent des fragments de fresques des XIIIe et XIVe siècles. La chapelle a été divisée en deux pièces au XIXe siècle et s’ouvre par deux portes depuis la coursive et le logis. Les murs peints ont reçu un enduit de préparation à la chaux d’environ un centimètre avant l’application des décors, réalisés soit en fresque soit en peinture à la chaux, puis recouverts par plusieurs enduits postérieurs. L’élément le mieux conservé est une représentation de la Résurrection du Christ sur la paroi est. La notice s’appuie notamment sur des documents du ministère de la Culture et sur la base Mérimée.

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