Mention dans les plans 1728 (≈ 1728)
Les ponts sont déjà mentionnés dans le Recueil des plans du Bas-Poitou et de l'Aunis de Claude Masse.
1746
Construction des ponts
Construction des ponts 1746 (≈ 1746)
Benjamin Fillon attribue la construction des ouvrages à Étienne Raimbaud.
1953
Découverte d'explosifs
Découverte d'explosifs 1953 (≈ 1953)
Des chambres à mines contenant des explosifs sont découvertes dans les piles du pont occidental.
1982
Déviation routière
Déviation routière 1982 (≈ 1982)
Une déviation du chemin départemental 949 est aménagée, reléguant les ponts à une voie secondaire.
1985
Inscription au titre des monuments historiques
Inscription au titre des monuments historiques 1985 (≈ 1985)
Les ponts sont inscrits au titre des monuments historiques le 20 novembre 1985.
20 novembre 1985
Inscription aux Monuments historiques
Inscription aux Monuments historiques 20 novembre 1985 (≈ 1985)
Les ponts sont inscrits au titre des Monuments historiques par arrêté.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Deux ponts du Port-la-Claye sur la rivière Le Lay : inscription par arrêté du 20 novembre 1985
Personnages clés
Étienne Raimbaud
Constructeur présumé des ponts en 1746.
Claude Masse
Ingénieur ayant mentionné les ponts dans son recueil de plans en 1728.
Benjamin Fillon
Historien attribuant la construction des ponts à Étienne Raimbaud.
Origine et histoire des Ponts du Port-la-Claye
Les ponts du Port-la-Claye sont deux ouvrages franchissant le Lay entre les communes de La Bretonnière-la-Claye, Curzon, Lairoux et Saint-Cyr-en-Talmondais, dans le département de la Vendée en Pays-de-la-Loire. Ils appartiennent au conseil départemental et sont inscrits au titre des Monuments historiques par arrêté du 20 novembre 1985. Depuis l'Antiquité, le chemin des Sauniers traverse le Lay à proximité du Port-la-Claye mais ne peut alors être franchi que par bateau ; il constitue le prolongement occidental du chemin Vert entre Poitiers et Fontenay et relie Jard à Fontenay. Le site apparaît sur les cartes du XVIIIe siècle établies par les ingénieurs du roi : la Carte de l'Académie (famille Cassini) montre la route royale des Sables à Fontenay franchissant un Lay dédoublé, tandis que l'Atlas de Trudaine mentionne un pont sur le Grand-Lay et un autre sur la rivière de Saint-Benoist à Port-de-la-Claye. Benjamin Fillon attribue la construction des ouvrages à Étienne Raimbaud en 1746, mais ils sont déjà mentionnés dans le Recueil des plans du Bas-Poitou et de l'Aunis de Claude Masse, publié en 1728. Les ponts sont réalisés en maçonnerie de pierre ; chaque pile est dotée d'un avant-bec et d'un arrière-bec. À partir du 15 septembre 1982, une déviation du chemin départemental 949 a été aménagée en amont pour éviter les ponts ; mise en service pour la première fois en 1984, elle a relégué la route franchissant les ouvrages au statut de voie secondaire. Le pont principal, le plus à l'est, franchit l'un des bras du cours principal du Lay et se compose de trois arches soutenues par deux piles. Il sépare administrativement les communes de La Bretonnière-la-Claye, Curzon, Lairoux et Saint-Cyr-en-Talmondais, et, de 1824 à 2016, il constituait le quadripoint reliant les arrondissements de Fontenay-le-Comte, de La Roche-sur-Yon et des Sables-d'Olonne. Le second bras du Lay est quant à lui surplombé par un ouvrage d'art plus récent. Le second pont, situé plus à l'ouest entre Curzon et Saint-Cyr-en-Talmondais, enjambe le Petit-Lay (rivière de Saint-Benoist) et est formé de deux arches et d'une pile. Le 27 octobre 1953, des chambres à mines renfermant des explosifs furent découvertes dans ses piles par des ingénieurs des Ponts et Chaussées lors de travaux ; elles ont été retirées le lendemain par les services de déminage et il est indiqué qu'elles auraient été placées par les Allemands en 1944. La bibliographie signale notamment l'article d'Alain Delaval, « Immeubles protégés au titre des monuments historiques en Vendée : année 1985 », Annuaire de la Société d'émulation de la Vendée, 1986, p. 131-135.