Découverte du dolmen 1946 (≈ 1946)
Eugène Devaux découvre le dolmen à moitié démoli sur la colline du Montou.
1949
Signalement du monument
Signalement du monument 1949 (≈ 1949)
Pierre Ponsich signale le dolmen comme ayant été démoli et déplacé.
7 octobre 1959
Inscription historique
Inscription historique 7 octobre 1959 (≈ 1959)
Le dolmen est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Dolmen dit Le Caixeta (cad. B 301) : inscription par arrêté du 7 octobre 1959
Personnages clés
Eugène Devaux
Découvreur du dolmen en 1946.
Pierre Ponsich
Archéologue ayant signalé le dolmen en 1949.
Jean Abélanet
Chercheur ayant décrit les vestiges mégalithiques.
Origine et histoire du dolmen Caixeta
Le dolmen dit Le Caixeta, anciennement situé à Camélas, a été reconstruit à Corbère-les-Cabanes, dans les Pyrénées-Orientales. Il a été découvert en 1946 par Eugène Devaux, qui le localise sur la colline dite le Montou, sur la commune de Corbère-les-Cabanes, et le décrit comme « à moitié démoli, la table et la porte brisées en morceaux ». En 1949, Pierre Ponsich signale que le monument avait été anciennement démoli et que ses éléments avaient été déplacés pour servir d’abri contre la tramontane, mais il situe le nouvel édifice sur la commune voisine de Camélas. Le dolmen a été inscrit au titre des monuments historiques le 7 octobre 1959. En recherchant l’ouvrage, Jean Abélanet décrit des vestiges mégalithiques en limite des communes de Camélas et de Corbère, au sud de la piste de moto-cross ; comme son descriptif des dalles ne correspond pas totalement à celui de Ponsich, il les désigne sous le nom « dolmen ruiné du Correc de Montou ». À une date inconnue, le dolmen semble avoir été reconstruit lors de l’aménagement de la piste de moto-cross. Sur le plan décoratif, Devaux note qu’un des orthostates latéraux porte cinq ou six cupules disposées en croix, et que lors du remontage cette dalle aurait été utilisée comme dalle de couverture. Abélanet relève, pour une dalle du « dolmen ruiné du Correc de Montou », la présence de huit cupules et de deux croix. Le monument conserve ainsi des traces de cupules et de signes anthropiques malgré son état fragmentaire et ses remaniements.