Construction du dolmen Néolithique (≈ 4100 av. J.-C.)
Édification du dolmen dit « pierre couverte de Beaupreau » durant cette période.
1889
Classement historique
Classement historique 1889 (≈ 1889)
Le dolmen est classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Cromlech (cad. B 301) : classement par liste de 1889
Personnages clés
Godard Faultrier
Interprète l'ensemble comme un cromlech entourant le dolmen.
Célestin Port
Émet l'hypothèse de débris d'un second peulvan ou d'un dolmen détruit.
Michel Gruet
Auteur ayant documenté le dolmen dans son ouvrage Mégalithes en Anjou.
Origine et histoire du dolmen de Charcé
Le dolmen dit « pierre couverte de Beaupreau » se trouve à Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance, dans le Maine-et-Loire. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1889. La chambre sépulcrale est précédée d'un portique aujourd'hui écroulé, dont la dalle de couverture est en grande partie enterrée. La table de couverture recouvre la chambre principale, longue de 3 m et large de 2,30 m, ainsi qu'une petite chambre ouvrant au sud-est ; ces deux espaces sont séparés par un court couloir transversal. Sur la face intérieure de la table figurent des cupules d'origine naturelle et une quarantaine de stries réparties en neuf groupes ; ces stries sont décrites comme artificielles, parallèles, verticales et polies, et sont analogues en plus petit à celles du dolmen de l'Étiau. Toutes les dalles du monument sont en grès éocène. Le dolmen a été réutilisé comme abri pour des engins agricoles et le sol de la chambre a été creusé, mais deux courtes lames en silex et une hache polie ont néanmoins été recueillies. L'édifice se situe à environ vingt mètres de la Pierre Levée de Beaupreau. Bibliographie principale : Michel Gruet, Mégalithes en Anjou, p. 59-61.