Dolmen de la Folatière à Luxé en Charente

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Dolmens

Dolmen de la Folatière à Luxé

  • La Folatière
  • 16230 Luxé
Crédit photo : Rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
0
1900
2000
Néolithique
Construction du dolmen
1957
Classement historique
1958
Fouilles archéologiques
Fin du XIXe siècle
Première étude du dolmen
2012
Seconde fouille
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Dolmen de la Folatière (cad. C 281p) : classement par arrêté du 1er octobre 1957

Personnages clés

Auguste-François Lièvre Archéologue ayant étudié le dolmen à la fin du XIXe siècle.
Étienne Patte Archéologue ayant fouillé le dolmen en 1958.

Origine et histoire du dolmen de la Folatière

Le dolmen de la Folatière est situé sur la commune de Luxé, dans le département de la Charente. Il est connu depuis longtemps et a fait l'objet d'une brève étude par Auguste‑François Lièvre à la fin du XIXe siècle. Étienne Patte a fouillé le monument en 1958, alors que le propriétaire avait commencé à le démolir, et une seconde fouille a été menée en 2012. Le dolmen a été classé monument historique le 1er octobre 1957.

Le dolmen et le tumulus, implantés sur une petite hauteur dominant une boucle de la Charente, se trouvent à environ cent mètres l'un de l'autre, le tumulus au sud‑ouest. Le compte rendu de Patte est jugé assez confus et l'architecture du monument reste imprécise, mais on le range généralement parmi les dolmens de type angoumoisin. La table de couverture, aujourd'hui disparue, mesurait 3,60 m de long, 1,60 m de large et 0,90 m d'épaisseur. Selon Lièvre, elle reposait sur douze orthostates qui avaient été soigneusement égalisés et aplanis par piquetage.

Deux couches d'ossements ont été reconnues, mais elles pourraient résulter des nombreux bouleversements subis par le monument ; les ossements étaient brisés et dépourvus de connexion anatomique, cependant deux boîtes crâniennes masculines ont été reconstituées. D'après l'étude des dents, entre quatre et onze enfants auraient pu être inhumés. Le mobilier lithique comprend une armature de flèche losangique attribuée au Néolithique final, rare dans la région, six armatures à tranchant transversal, un grattoir soigné et deux petits éclats provenant d'une hache polie en silex blanc.

Deux coupes à socle fragmentées ont été découvertes, l'une ornée d'un motif en damier, l'autre de triangles ; Patte les attribue au Chasséen, tandis que Joussaume considère que les coupes à socle et les armatures à tranchant transversal sont caractéristiques du Néolithique moyen. De nombreuses perles rondes, principalement en calcaire et une en callaïs, ainsi qu'un petit outillage en os comprenant des ciseaux, ont également été mis au jour.

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