Dolmen de la Gaillarde-sur-Mer à Roquebrune-sur-Argens dans le Var

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Dolmens

Dolmen de la Gaillarde-sur-Mer à Roquebrune-sur-Argens

  • Avenue de l'Aramon
  • 83520 Roquebrune-sur-Argens
Dolmen de la Gaillarde-sur-Mer à Roquebrune-sur-Argens
Dolmen de la Gaillarde-sur-Mer à Roquebrune-sur-Argens
Dolmen de la Gaillarde-sur-Mer à Roquebrune-sur-Argens
Dolmen de la Gaillarde-sur-Mer à Roquebrune-sur-Argens
Crédit photo : Olivier Corby - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Dolmen de la Gaillarde-sur-Mer : classement par arrêté du 8 janvier 1910

Origine et histoire du dolmen de la Gaillarde-sur-Mer

Le dolmen de la Gaillarde est situé à Roquebrune‑sur‑Argens, dans le département du Var. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1910. Il est le seul vestige d'un groupe de trois tombes dont deux ont été détruites lors de la construction du lotissement de Beaumont dans les années 1960, dont il ne subsiste que les plans. Le dolmen dit « n° 1 », fortement dégradé, a fait l'objet d'une restauration en 1995 dirigée par Hélène Barge. Paul Raymond, qui étudia ces tombes en 1908 et 1910, les avait peut‑être qualifiées à tort de dolmens ; elles étaient probablement des tombes en blocs. Les trois édifices ont été construits avec des dalles de schiste et de gneiss d'origine locale. La chambre du dolmen n° 1 mesure 2,50 m de long sur 2 m de large ; une dalle située au sud du chevet a été arrachée et une autre, du côté sud, déplacée en dehors du monument. Cette chambre se prolonge par un couloir très dégradé ouvrant à l'ouest et mesurant 1,50 m sur 1 m. La table de couverture, cas exceptionnel pour un dolmen provençal, existe toujours mais s'est effondrée vers l'intérieur de la chambre. La chambre de la tombe n° 2 mesurait 1,80 m sur 1,10 m et était délimitée par cinq orthostates. La chambre de la tombe n° 3 était en partie délimitée par une paroi circulaire et en partie par une grande dalle rectangulaire. Les résultats des fouilles menées par Paul Raymond et par V. Cotte en 1924 pour les tombes n° 1 et n° 2 demeurent inconnus. Des ressources documentaires existent, notamment la base Mérimée et des portails consacrés au mégalithisme et aux monuments historiques ; la bibliographie cite Hélène Barge et Eric Mahieu, Les Mégalithes du Var (2005).

Liens externes