Dolmen de la Galaberte à Saint-Hippolyte-du-Fort dans le Gard
Dolmen de la Galaberte
30170 Saint-Hippolyte-du-Fort
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Propriété de la commune
Frise chronologique
Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
…
0
1900
2000
Néolithique récent
Construction du dolmen
Construction du dolmen Néolithique récent (≈ 4100 av. J.-C.)
Édification du dolmen à couloir et de la chambre funéraire.
1906
Fouilles par E. Gimon
Fouilles par E. Gimon 1906 (≈ 1906)
Première fouille archéologique révélant des artefacts et des inhumations.
1966
Dégagement du couloir
Dégagement du couloir 1966 (≈ 1966)
Travaux de dégagement et de restauration du couloir par Jacques Coularou.
3 juillet 1990
Inscription monument historique
Inscription monument historique 3 juillet 1990 (≈ 1990)
Le dolmen est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Dolmen de la Galaberte, sur le chemin de service (cad. AM) : inscription par arrêté du 3 juillet 1990
Personnages clés
E. Gimon
Archéologue ayant mené les premières fouilles en 1906.
Jacques Coularou
Responsable du dégagement du couloir en 1966.
Origine et histoire
Le dolmen de la Galaberte, aussi appelé dolmen de Rascassols, se situe à Saint-Hippolyte-du-Fort, dans l'ouest du département du Gard. Il a fait l'objet d'une fouille en 1906 par E. Gimon, puis du dégagement du couloir en 1966 par Jacques Coularou. Après restauration, il a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 3 juillet 1990. Le cairn qui recouvrait autrefois le monument a été déformé par l'apport de pierres issues de l'épierrement des champs voisins. Il s'agit d'un dolmen à couloir s'ouvrant à l'ouest ; le couloir mesure 12 mètres de long et la chambre, de forme presque carrée, a environ 2 mètres de côté. La chambre est délimitée par des orthostates en calcaire d'une épaisseur de 0,50 m, extraits du lapiaz situé à moins de 100 mètres à l'est. La dalle de couverture mesure 2,90 m de long, 2,30 m de large et 0,60 m d'épaisseur. Plus de la moitié du volume du couloir était occupée par des inhumations ; le décompte réalisé à partir des dents correspond à l'inhumation de 250 à 300 individus. Le mobilier découvert par Gimon, conservé au musée d'Histoire naturelle de Nîmes, comprend un petit poignard en silex à dos poli et à retouche en écharpe, deux galets — l'un perforé, l'autre gravé de chevrons évoquant les décors des céramiques du groupe de Ferrières —, ainsi que des couteaux en silex provenant des ateliers de Salinelles et des objets en os (poinçons, spatule et sifflet). La céramique, peu abondante, présente un décor caractéristique qui permet de l'attribuer au groupe de Ferrières.