Dolmen de la Joselière à Pornic en Loire-Atlantique

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Dolmens

Dolmen de la Joselière à Pornic

  • La Joselière
  • 44210 Pornic
Dolmen de la Joselière à Pornic
Dolmen de la Joselière à Pornic
Dolmen de la Joselière à Pornic
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Dolmen de la Joselière à Pornic
Crédit photo : Auteur inconnu - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Dolmen de la Joselière (cad. AI 148) : classement par arrêté du 9 janvier 1978

Origine et histoire du dolmen de la Joselière

Le dolmen de la Joselière, aussi appelé dolmen du Pissot, est un ensemble mégalithique situé à Pornic, en Loire-Atlantique, à une centaine de mètres de la mer, près du lieu-dit la Birochère et de la plage de la Joselière, non loin du dolmen du Pré d'Air et de l'allée couverte de la Boutinardière. La première mention connue du monument figure dans un plan dressé par W. C. Lukis en 1868 ; il est ensuite décrit par Pitre de Lisle du Dreneuc en 1882 et cité par Glyn Daniel en 1939 comme exemple de tombe transeptée. L'édifice a fait l'objet d'une fouille de sauvegarde et d'une restauration en 1984-1985 et il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1978. Le cairn, de forme approximativement carrée, mesure environ 13 à 14 mètres de côté et atteint une hauteur maximale de 1,50 mètre au centre du tumulus. Les fouilles ont montré que la structure avait été perturbée par des remblais modernes, seules les parties nord-ouest et nord-est, proches de l'entrée, semblant épargnées ; les murs de façade sont rectilignes. Une pierre gravée de cupules a été retrouvée dans l'angle nord-est près de l'entrée ; elle avait été réutilisée dès la construction du cairn. L'édifice est de type tombe transeptée : un couloir long de 7,50 mètres, dont l'entrée est orientée au sud-est, dessert deux chambres latérales rectangulaires, dites Sud et Est, perpendiculaires à cet axe, puis aboutit à un espace terminal qui peut être considéré soit comme une grande chambre terminale unique (6 m par 1,75 m), soit comme deux chambres terminales (Ouest et Nord) réunies par l'extrémité du couloir. Les deux chambres latérales mesurent chacune environ 2,6 m de long sur 1,9 m de large, soit près de 5 m2, et ont livré trois perles en variscite et séricite, deux pointes de flèche en silex, plusieurs outils en silex blond et gris, divers éclats en quartzite et des fragments de poterie. Les chambres terminales, un peu plus petites (environ 2,2 m par 1,6 m, soit 3,5 m2), semblaient avoir été vidées antérieurement à la restauration, mais la fouille de sauvegarde a permis de retrouver dans la chambre Ouest une lamelle en silex blond, un éclat de silex blanc et un tesson de vase. L'ensemble du mobilier funéraire recueilli atteste d'une occupation au IVe millénaire, contemporaine des tumulus de Dissignac et des Mousseaux, sans exclure une réoccupation au Néolithique final.

Liens externes