Construction du dolmen Néolithique (≈ 4100 av. J.-C.)
Édification de l'allée couverte et du tumulus.
1701
Retrait des dalles
Retrait des dalles 1701 (≈ 1701)
Plusieurs dalles de couverture ont été retirées.
1758
Premières recherches
Premières recherches 1758 (≈ 1758)
Début des études et fouilles sur le site.
1889
Classement historique
Classement historique 1889 (≈ 1889)
Le dolmen est inscrit sur la liste des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Dolmen de la Pierre aux Fées : classement par liste de 1889
Personnages clés
M. de Marolles
Seigneur de Hez ayant fouillé le site en 1763
E. Hue
Auteur du premier relevé connu en 1909
Origine et histoire du dolmen de la Pierre-aux-Fées
L'allée couverte dite de la Pierre aux Fées, située à Villers-Saint-Sépulcre (Oise), est l'une des mieux conservées du département. Semi-enterrée et orientée au nord-nord-est, elle mesure environ 10 m de longueur et se compose d'un vestibule et d'une chambre funéraire séparés par une dalle transversale percée d'un trou circulaire dont le diamètre est indiqué comme étant d'environ 50 à 0,61 cm. La chambre, longue de 8 m et large de 1,52 m, est encadrée par six orthostates côté gauche et cinq côté droit ; le vestibule mesure 1,90 m de long. Trois dalles de couverture ont été conservées ; les autres auraient été retirées en 1701. Le sol était probablement dallé.
On suppose, à l'instar des allées couvertes de Trie-Château et de Boury-en-Vexin, que l'édifice était entouré d'un tumulus de recouvrement à la forme parallélépipédique, dont les flancs sont encore perceptibles autour du monument. Les premières recherches mentionnées remontent à 1758. En 1763, M. de Marolles, seigneur de Hez, a fouillé le site et aurait mis au jour quatre à cinq squelettes ainsi qu'un mobilier funéraire — haches polies et une hache-pendeloque perforée en jadéite — qui est désormais perdu. D'autres fouilles expéditives ont eu lieu en 1854 et le premier relevé connu a été réalisé par E. Hue en 1909. L'édifice figure sur la liste des monuments historiques depuis 1889. Un autre dolmen, aujourd'hui détruit, existait à peu de distance.