Dolmen de la Pierre Cesée à Soucelles à Soucelles en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Dolmens

Dolmen de la Pierre Cesée à Soucelles

  • D109
  • 49140 Rives-du-Loir-en-Anjou
Dolmen de la Pierre Cesée à Soucelles
Dolmen de la Pierre Cesée à Soucelles
Dolmen de la Pierre Cesée à Soucelles
Dolmen de la Pierre Cesée à Soucelles
Dolmen de la Pierre Cesée à Soucelles
Dolmen de la Pierre Cesée à Soucelles
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Dolmen de la Pierre Cesée à Soucelles
Dolmen de la Pierre Cesée à Soucelles
Dolmen de la Pierre Cesée à Soucelles
Crédit photo : Kormin - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Dolmen de la Pierre Cesée : classement par arrêté du 8 juillet 1910

Origine et histoire du dolmen de la Pierre Cesée

Le dolmen de la Pierre Cesée est situé à Soucelles, dans le département de Maine-et-Loire. Il s'agit d'un dolmen de type angevin, construit en grès. Classé au titre des monuments historiques en 1910, il présente une chambre de plus de 7 mètres de long sur 3 mètres de large. La chambre est couverte d'une unique table de couverture de 8,80 m par 3 m, brisée en deux mais demeurée en place. La dalle de chevet est fortement échancrée et le côté nord est formé de deux dalles séparées par un intervalle de 1,55 m. Les fouilles partielles de 1929, menées par G. Denizot et Desmazières, ont montré que l'orthostate sud est une dalle de 2,90 m de hauteur dont 1,10 m est enfoui dans le sol sableux. Du côté sud-est, un pilier fendu à mi-hauteur est resté en place, avec un décalage visible entre ses deux fragments. La chambre était précédée d'un portique dont seuls quelques vestiges émergent du sol, et deux petites dalles, dont l'une est aujourd'hui enterrée, obstruaient à l'origine l'entrée au sud-est. Le dolmen a été partiellement restauré en 1958, intervention jugée assez peu orthodoxe ; le tamisage des déblais de cette restauration a permis de recueillir de nombreux tessons de céramique et des silex, dont un seul taillé en petit grattoir. Selon Desmazières, la tradition locale rapporte qu'une fée, après avoir construit le dolmen, aurait imprimé l'empreinte de son talon et de son bâton sur la face supérieure de la table de couverture avant de sauter dans le Loir. L'origine du nom "Pierre Cesée" s'explique soit par l'idée qu'elle aurait été cassée ("caesee") par la foudre, soit par une déformation de "César", appellation également attribuée au menhir des Foucronières, dit Doigt de César, sur la même commune. L'ouvrage de référence mentionné est Michel Gruet, Mégalithes en Anjou (voir p. 242-245), et le dolmen est répertorié dans des ressources comme la base Mérimée et les portails consacrés aux monuments historiques et au mégalithisme; il s'inscrit par ailleurs parmi les sites mégalithiques et les monuments historiques du Maine-et-Loire.

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