Dolmen de la Pierre Levée à La Chapelle-Vendômoise dans le Loir-et-Cher

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Dolmens

Dolmen de la Pierre Levée à La Chapelle-Vendômoise

  • Chemin des Ajoncs
  • 41330 La Chapelle-Vendômoise
Dolmen de la Pierre Levée à La Chapelle-Vendômoise
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Dolmen de la Pierre Levée à La Chapelle-Vendômoise
Dolmen de la Pierre Levée à La Chapelle-Vendômoise
Crédit photo : Kelson - Sous licence Creative Commons
Propriété du département ; propriété d'une association

Frise chronologique

Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
0
1800
1900
2000
Néolithique
Construction du dolmen
1889
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Dolmen dit La Pierre Levée (cad. D 81) : classement par liste de 1889

Personnages clés

Foulques l'Oison Comte de Vendôme, attribué à tort comme constructeur du dolmen.
Thibault III Comte de Blois et de Champagne, lié à la légende du dolmen.
Abbé Simon Historien local ayant documenté des légendes sur le dolmen.
Jackie Despriée Auteur de l'Inventaire des mégalithes de France.
Claude Leymarios Co-auteur de l'Inventaire des mégalithes de France.

Origine et histoire du dolmen de la Pierre Levée

Le dolmen dit La Pierre Levée, également appelé Relevée, la Table du Diable ou la Caillotte de Gargantua, se situe à La Chapelle-Vendômoise (Loir‑et‑Cher, Centre‑Val de Loire). L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1889. Selon l'abbé Simon et de Salaberry, il aurait été élevé en 1057 par Foulques l'Oison, comte de Vendôme, pour marquer la limite avec le domaine de Thibault III, comte de Blois et de Champagne. Il s'agit d'un dolmen à portique dont la chambre rectangulaire mesure 4,50 m sur 2,50 m et est couverte par deux tables de couverture. La chambre est délimitée par quatre orthostates — deux au nord et deux au sud — et par une dalle de chevet à l'ouest ; elle s'ouvre à l'est entre les deux dalles du portique, lequel repose sur une unique table de couverture. Toutes les dalles sont en calcaire et en meulière de Beauce, matériaux qui ont pu être prélevés sur place. Des fouilles anciennes n'ont livré aucun matériel archéologique. La tradition populaire raconte que la pierre serait une « caillotte » que Gargantua aurait retirée de son soulier, tandis que d'autres légendes la font édifier par des fées et prétendent qu'une musique mélodieuse s'en échappe chaque nuit. Le dolmen est documenté dans l'Inventaire des mégalithes de France, 3‑Loir‑et‑Cher de Jackie Despriée et Claude Leymarios (1974, p. 43‑45), et des ressources complémentaires sont disponibles sur Wikimedia Commons et dans la base Mérimée.

Liens externes