Dolmen de la Tamanie à Oradour-sur-Vayres en Haute-Vienne

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Dolmens

Dolmen de la Tamanie à Oradour-sur-Vayres

  • Chez Lacroix
  • 87150 Oradour-sur-Vayres
Dolmen de la Tamanie à Oradour-sur-Vayres
Dolmen de la Tamanie à Oradour-sur-Vayres
Dolmen de la Tamanie à Oradour-sur-Vayres
Crédit photo : LauraLee2310 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
2800 av. J.-C.
2700 av. J.-C.
0
1800
1900
2000
Néolithique final - Chalcolithique
Construction du dolmen
XIXe siècle
Fouilles initiales
1971
Classement historique
1980
Restauration et fouilles
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Dolmen la Tamanie (cad. D 22) : classement par arrêté du 14 juin 1971

Personnages clés

F. Vandermarcq Archéologue ayant mené les premières fouilles au XIXe siècle.
Guy Mazière Auteur d'un article sur le dolmen dans Gallia Préhistoire.

Origine et histoire du dolmen de la Tamanie

Le dolmen de la Tamanie se trouve sur la commune d'Oradour-sur-Vayres, dans le département de la Haute-Vienne. Il a été fouillé au XIXe siècle par F. Vandermarcq alors qu'il était déjà effondré. Classé au titre des monuments historiques le 14 juin 1971, il a fait l'objet de fouilles et d'une restauration en 1980. Il s'agit d'un dolmen simple de petites dimensions. La seule table de couverture encore visible, totalement disproportionnée par rapport aux dalles de soutien, laisse penser qu'une partie de la couverture a disparu. La chambre était probablement délimitée sur ses côtés est et ouest par des murets en pierre. Des traces de pavage ont été détectées sous le pilier nord, qui s'était écroulé. Les dalles sont en gneiss de type leptynite, dont le gisement le plus proche se situe à environ un kilomètre. La céramique recueillie lors des fouilles se réduit à une cinquantaine de tessons de petite taille et fortement altérés, ainsi qu'à un tesson décoré de cannelures horizontales. Le matériel lithique se compose de cinq éclats de débitage, d'une armature de flèche tranchante et d'une armature à pédoncule et ailerons. Ces éléments sont attribuables au Néolithique final - Chalcolithique et pourraient, selon le contexte local, être rattachés à l'Artenacien. Pour approfondir, on peut consulter la bibliographie et les ressources patrimoniales, notamment l'article de Guy Mazière dans Gallia Préhistoire et l'entrée de la base Mérimée.

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