Dolmen de Rouffignac à Javerdat en Haute-Vienne

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Dolmens

Dolmen de Rouffignac à Javerdat

  • Les Betoulles
  • 87520 Javerdat
Dolmen de Rouffignac à Javerdat
Dolmen de Rouffignac à Javerdat
Dolmen de Rouffignac à Javerdat
Dolmen de Rouffignac à Javerdat
Dolmen de Rouffignac à Javerdat
Crédit photo : Traumrune - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Dolmen de Rouffignac (cad. C 78) : inscription par arrêté du 15 avril 1987

Origine et histoire du dolmen de Rouffignac

Le dolmen de Rouffignac se situe à Javerdat, dans le département de la Haute-Vienne. Il a été fouillé et restauré à la fin des années 1960 et est inscrit au titre des monuments historiques le 15 avril 1987. Édifié à proximité du ruisseau de la Chauvie, il comporte trois orthostates ; lors de la fouille, deux soutenaient encore la table tandis que le troisième, brisé, reposait à l'intérieur. La table de couverture, de forme trapézoïdale, mesure 1,96 m pour la petite base, 2,50 m pour la grande base, 2,30 m de hauteur et présente une épaisseur maximale de 0,50 m. Elle porte neuf cupules et une cuvette plus large probablement d'origine naturelle; des traces de tentative de débitage dessinent une ligne dans le sens de la hauteur du trapèze. En raison de l'état de ruine avant la fouille, la forme exacte de la chambre reste incertaine (trapèze ou rectangle) ; elle pourrait avoir mesuré environ 2,10 m de longueur sur 1,10 m de largeur, avec une orientation probable ouest-sud-ouest/est-nord-est. Toutes les dalles sont en migmatite. La couche archéologique, prise entre deux lits d'un dallage régulier — des blocs de petite taille en surface et des blocs plus gros et irréguliers en contact avec le sol — a livré plusieurs vestiges. On y a trouvé des débris d'ossements humains en mauvais état, des tessons de céramique au gros dégraissant quartzeux, des armatures de flèches à pédoncule et aileron, une lame de silex brisée et une perle en stéatite. Une petite fosse contenait des débris de calotte crânienne et d'autres tessons de poterie; l'ensemble a été attribué à l'Artenacien. Selon la tradition, trois jeunes filles atteintes de la peste se seraient réfugiées sous le dolmen, auraient contaminé la population locale et auraient été tuées par un jeune homme qui fit s'effondrer la table sur elles.

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