Dolmen dit La Pierre Courcoulée aux Ventes dans l'Eure

Patrimoine classé Mégalithes Dolmens

Dolmen dit La Pierre Courcoulée

  • Le Bourg
  • 27180 Les Ventes
Pierre courcoulée des Ventes
Dolmen dit La Pierre Courcoulée
Dolmen dit La Pierre Courcoulée
Dolmen dit La Pierre Courcoulée
Dolmen dit La Pierre Courcoulée
Dolmen dit La Pierre Courcoulée
Dolmen dit La Pierre Courcoulée
Dolmen dit La Pierre Courcoulée
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Dolmen dit La Pierre Courcoulée
Dolmen dit La Pierre Courcoulée
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Dolmen dit La Pierre Courcoulée
Dolmen dit La Pierre Courcoulée
Dolmen dit La Pierre Courcoulée
Crédit photo : Gregofhuest - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Dolmen dit La Pierre Courcoulée (cad. G 25) : classement par liste de 1889

Origine et histoire de la Pierre courcoulée

Le dolmen dit La Pierre Courcoulée se trouve aux Ventes, dans la commune du même nom, dans l’Eure, au cœur de la forêt d’Évreux. Sa dalle de couverture, en poudingue, a une longueur moyenne de 4,25 m et atteint 4,60 m au maximum dans l’axe nord-sud ; sa face ouest mesure 2,90 m, sa face est 1,60 m, et son épaisseur varie entre 1 m et 1,35 m. Quatre supports aux angles portent la table : le pilier nord-ouest fait 0,90 m de haut pour 1,50 m de large, le sud-ouest 0,70 m sur 1,50 m, le sud-est 0,65 m sur 1,40 m, et le nord-est 0,65 m de hauteur. Le support nord-est s’est enfoncé vers le nord, provoquant le basculement de la table et son éloignement du support sud-est. Le monument est attribué au Néolithique. François Rever en donne la première mention dans son Mémoire sur les ruines du Vieil-Évreux (1827), le décrivant comme une « pierre énorme » de plus de dix mètres cubes posée à la hauteur d’un mètre sur quatre pierres, et rapprochant ce type de monument des dolmens décrits par Cambry, considérés comme autels ou tombes. Rever signale aussi que des fouilles avaient déjà été pratiquées et qu’il n’avait pas entrepris de recherches, et il décrit le déplacement partiel de la table : l’appui nord-ouest s’étant affaissé et projeté vers l’extérieur, la dalle ne repose plus que sur trois angles et bascule facilement. Auguste Le Prévost reprend la description en 1832 en le qualifiant de « plus remarquable », et fait réaliser un dessin plus fidèle par Charles-Léopold de Stabenrath. Louis-Léon Gadebled évoque en 1840 « deux dolmens druidiques » aux Ventes, dont l’un, la Pierre Courcoulée, se distingue par ses grandes dimensions. Le vicomte de Pulligny le mentionne également dans son ouvrage sur l’art préhistorique en Haute-Normandie, signalant la table posée sur quatre rocs. Ce consensus d’auteurs explique que le mégalithe ait été le premier dolmen de l’Eure classé au titre des monuments historiques en 1889, et qu’il figure dans le premier inventaire des menhirs et dolmens de l’Eure publié par Léon Coutil en 1897.

Liens externes