Dolmen dit La Pierre Fouquerée à Ardillières en Charente-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Dolmens

Dolmen dit La Pierre Fouquerée à Ardillières

  • 14-17 Rue de la Métairie
  • 17290 Ardillières
Dolmen dit La Pierre Fouquerée à Ardillières
Dolmen dit La Pierre Fouquerée à Ardillières
Dolmen dit La Pierre Fouquerée à Ardillières
Crédit photo : Tux-Man - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
0
1800
1900
2000
Néolithique
Construction du dolmen
1835
Première fouille
1873
Seconde fouille
1889
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Dolmen dit La Pierre Fouquerée (cad. D4 106) : classement par liste de 1889

Personnages clés

Léon Faye A décrit le monument en 1838.
Charles Rigaud Archéologue ayant mené des fouilles en 1873.

Origine et histoire du dolmen dit La Pierre Fouquerée

Le dolmen dit La Pierre Fouquerée, parfois orthographié Foucrée, se situe à Ardillières, en Charente-Maritime. Léon Faye a décrit le monument en 1838. Une première fouille, menée à l’initiative du propriétaire en 1835, n’a livré que des ossements humains. Une seconde intervention conduite par Charles Rigaud en 1873 a permis de mettre au jour une hachette en jadéite, quelques silex, des fragments de céramique noire, des éléments de parure en dentale et en os, ainsi que de nouveaux ossements humains. L’édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1889. La table de couverture, de dimensions imposantes, mesure 3,30 m de long sur 2,15 m de large ; son épaisseur est indiquée entre 0,30 m et 0,60 m. Elle ne repose plus que sur un seul orthostate, le second pilier étant réduit à l’état de blocs épars. Il est possible que des murets en pierres sèches, aujourd’hui disparus, contribuaient autrefois au soutien de l’ensemble. Les orthostates ont été régularisés et l’entrée était taillée dans deux dalles formant une « porte de four ». Toutes les dalles sont en calcaire d’origine locale. Selon la tradition, le propriétaire du champ, qui avait voulu se débarrasser du dolmen, réussit après une journée de travail à renverser la table ; il la retrouva cependant remise en place le lendemain et mourut peu après dans d’horribles souffrances.

Liens externes