Dolmen dit La Pierre Levée à Ardillières en Charente-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Dolmens

Dolmen dit La Pierre Levée à Ardillières

  • Boussay
  • 17290 Ardillières
Dolmen dit La Pierre Levée à Ardillières
Dolmen dit La Pierre Levée à Ardillières
Dolmen dit La Pierre Levée à Ardillières
Dolmen dit La Pierre Levée à Ardillières
Crédit photo : Tux-Man - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
0
1800
1900
2000
Néolithique
Construction du dolmen
1820
Première description
1873
Fouilles archéologiques
1889
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Dolmen dit La Pierre Levée : classement par liste de 1889

Personnages clés

Chaudruc de Cazannes Auteur de la première description du dolmen en 1820.
René Primevère Lesson Archéologue ayant mené des fouilles au XIXe siècle.
Charles Rigaud Archéologue ayant mené des fouilles en 1873.

Origine et histoire du dolmen dit La Pierre Levée

La Pierre Levée est un dolmen situé à Ardillières, en Charente‑Maritime. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1889. Mentionné sur la Carte de Cassini, il fait l'objet d'une première description par Chaudruc de Cazannes en 1820. Le monument se compose de quatre orthostates, dont l'un est couché, qui délimitent une chambre sépulcrale rectangulaire de 2,15 m sur 1,40 m s'ouvrant au sud‑est. La table de couverture, en calcaire comme les autres dalles, mesure 2,80 m de long sur 2,50 m de large et présente une épaisseur comprise entre 0,30 m et 0,60 m ; ces pierres pourraient provenir d'une carrière proche. La face supérieure de la table porte une cupule et l'orthostate gauche montre, sur sa face interne, une gravure en relief représentant une grande crosse d'environ 0,60 m ; il s'agit de l'un des rares mégalithes gravés du département. Le dolmen a été fouillé dans la seconde moitié du XIXe siècle par René Primevère Lesson, puis par Charles Rigaud en 1873 ; le seul objet archéologique signalé est un petit disque en os perforé et gravé. Une légende locale présente le dolmen comme une porte de l'enfer dont le franchissement serait sans retour ; dans une autre version, cette porte serait gardée par une fée vivant sous terre. Des vues photographiques du site montrent le dolmen depuis les côtés sud, est et nord‑est.

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