Dolmen dit La Pierre Levée à Saint-Laurent-sur-Gorre en Haute-Vienne

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Dolmens

Dolmen dit La Pierre Levée à Saint-Laurent-sur-Gorre

  • 61 Route de la Côte
  • 87310 Saint-Laurent-sur-Gorre
Dolmen dit La Pierre Levée à Saint-Laurent-sur-Gorre
Dolmen dit La Pierre Levée à Saint-Laurent-sur-Gorre
Dolmen dit La Pierre Levée à Saint-Laurent-sur-Gorre
Crédit photo : Traumrune - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
0
1800
1900
2000
Néolithique
Construction du dolmen
1876
Première description
1889
Classement historique
Début des années 1970
Fouilles de sauvetage
Fin du XIXe siècle
Fouilles archéologiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Dolmen dit La Pierre Levée : classement par liste de 1889

Personnages clés

Abbé Lecler A décrit le dolmen en 1876.
A. Masfrand Archéologue ayant mené des fouilles à la fin du XIXe siècle.
Claire Gautrand-Moser Archéologue ayant conduit des fouilles de sauvetage au début des années 1970.

Origine et histoire du dolmen dit La Pierre Levée

La Pierre Levée, aussi appelée dolmen de la Côte, est un dolmen implanté à Saint-Laurent-sur-Gorre, en Haute-Vienne. Il a été décrit par l'abbé Lecler en 1876 ; déjà délabré, il fit l'objet d'une fouille par A. Masfrand à la fin du XIXe siècle et a été classé au titre des monuments historiques en 1889. Une fouille de sauvetage conduite par Claire Gautrand‑Moser a eu lieu au début des années 1970. De type simple, le dolmen est orienté est‑ouest ; la chambre, probablement de forme rectangulaire ou trapézoïdale, était délimitée par deux orthostates et une dalle de chevet. La chambre mesure 1,80 m de longueur sur 1,25 m de largeur et 1,30 à 1,50 m de hauteur ; elle s'ouvre à l'est, mais son mode de fermeture reste inconnu. La table de couverture repose sur les dalles supports ; de forme ovoïde, elle mesure 3,10 m de longueur sur 2,10 m de largeur pour une épaisseur de 0,50 m. Toutes les dalles sont en gneiss d'origine locale. La chambre avait été vidangée à une époque indéterminée. Lors de sa tranchée nord‑sud, Masfrand découvrit des tessons de poterie et une lame en silex ; Gautrand‑Moser mit en évidence deux couches archéologiques au‑dessus du sol : une couche de blocs rocheux recouvrant une couche naturelle de cailloutis et d'arène issue de la désagrégation du socle rocheux. Le mobilier céramique compte soixante‑et‑un tessons répartis en trois types : 22 tessons en pâte fine bien cuite avec dégraissant très fin, 28 tessons en pâte moins fine bien cuite avec dégraissant plus grossier, et 6 tessons en pâte mal cuite à dégraissant grossier. Le matériel lithique comprend vingt‑deux pièces en silex, dont quatorze éclats et huit outils, découvertes autour du dolmen. L'ensemble du matériel, y compris les trouvailles antérieures de Masfrand, est assez homogène ; Gautrand‑Moser l'attribue à l'Artenacien.

Liens externes