Construction du dolmen Néolithique (≈ 4100 av. J.-C.)
Édification du dolmen de type simple, orienté est-ouest.
1876
Première description
Première description 1876 (≈ 1876)
Description du dolmen par l'abbé Lecler.
1889
Classement historique
Classement historique 1889 (≈ 1889)
Le dolmen est classé au titre des monuments historiques.
Début des années 1970
Fouilles de sauvetage
Fouilles de sauvetage Début des années 1970 (≈ 1970)
Fouilles conduites par Claire Gautrand-Moser, découverte de deux couches archéologiques et de mobilier céramique et lithique.
Fin du XIXe siècle
Fouilles archéologiques
Fouilles archéologiques Fin du XIXe siècle (≈ 1995)
Fouilles menées par A. Masfrand, découverte de tessons de poterie et d'une lame en silex.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Dolmen dit La Pierre Levée : classement par liste de 1889
Personnages clés
Abbé Lecler
A décrit le dolmen en 1876.
A. Masfrand
Archéologue ayant mené des fouilles à la fin du XIXe siècle.
Claire Gautrand-Moser
Archéologue ayant conduit des fouilles de sauvetage au début des années 1970.
Origine et histoire du dolmen dit La Pierre Levée
La Pierre Levée, aussi appelée dolmen de la Côte, est un dolmen implanté à Saint-Laurent-sur-Gorre, en Haute-Vienne. Il a été décrit par l'abbé Lecler en 1876 ; déjà délabré, il fit l'objet d'une fouille par A. Masfrand à la fin du XIXe siècle et a été classé au titre des monuments historiques en 1889. Une fouille de sauvetage conduite par Claire Gautrand‑Moser a eu lieu au début des années 1970. De type simple, le dolmen est orienté est‑ouest ; la chambre, probablement de forme rectangulaire ou trapézoïdale, était délimitée par deux orthostates et une dalle de chevet. La chambre mesure 1,80 m de longueur sur 1,25 m de largeur et 1,30 à 1,50 m de hauteur ; elle s'ouvre à l'est, mais son mode de fermeture reste inconnu. La table de couverture repose sur les dalles supports ; de forme ovoïde, elle mesure 3,10 m de longueur sur 2,10 m de largeur pour une épaisseur de 0,50 m. Toutes les dalles sont en gneiss d'origine locale. La chambre avait été vidangée à une époque indéterminée. Lors de sa tranchée nord‑sud, Masfrand découvrit des tessons de poterie et une lame en silex ; Gautrand‑Moser mit en évidence deux couches archéologiques au‑dessus du sol : une couche de blocs rocheux recouvrant une couche naturelle de cailloutis et d'arène issue de la désagrégation du socle rocheux. Le mobilier céramique compte soixante‑et‑un tessons répartis en trois types : 22 tessons en pâte fine bien cuite avec dégraissant très fin, 28 tessons en pâte moins fine bien cuite avec dégraissant plus grossier, et 6 tessons en pâte mal cuite à dégraissant grossier. Le matériel lithique comprend vingt‑deux pièces en silex, dont quatorze éclats et huit outils, découvertes autour du dolmen. L'ensemble du matériel, y compris les trouvailles antérieures de Masfrand, est assez homogène ; Gautrand‑Moser l'attribue à l'Artenacien.