Dolmen et Menhir de Chez Moutaud à Saint-Auvent en Haute-Vienne

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Dolmens

Dolmen et Menhir de Chez Moutaud à Saint-Auvent

  • D10
  • 87310 Saint-Auvent
Dolmen et Menhir de Chez Moutaud à Saint-Auvent
Dolmen et Menhir de Chez Moutaud à Saint-Auvent
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Dolmen et Menhir de Chez Moutaud à Saint-Auvent
Dolmen et Menhir de Chez Moutaud à Saint-Auvent
Crédit photo : Prooupy - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Dolmen et menhir dits de Chez Monteau (cad. D 398) : classement par arrêté du 6 février 1940

Origine et histoire du dolmen et le Menhir de Chez Moutaud

Le dolmen de Chez Moutaud, appelé aussi dolmen de Chez Monteau, se trouve à Saint-Auvent, dans la Haute-Vienne. Le site, qui comprend également le menhir de Chez Moutaud, a été classé au titre des monuments historiques le 6 février 1940. La chambre funéraire a une forme trapézoïdale et est délimitée par quatre orthostates, dont trois sont regroupés du même côté, surmontés d'une unique table de couverture légèrement glissée. Les supports sont de proportions inégales : le plus imposant, de forme triangulaire, mesure 1,85 m de large pour une épaisseur maximale de 0,80 m. Les trois autres présentent des dimensions de 0,95 m et 0,60 m, leur hauteur étant supérieure à 1 m. La chambre mesure 1,85 m au maximum de largeur, pour une longueur comprise entre 2,70 m et 3,50 m. La table de couverture, de forme trapézoïdale, a un périmètre de 14,75 m, une grande base de 4,70 m et une petite base de 4,20 m. Toutes les dalles sont en granite à gros grains, tandis que le granite disponible à proximité est à grains plus fins. Lors de fouilles, Masfrand a recueilli dans la chambre quelques outils en silex — deux lames dont une en silex noir et une armature de flèche à pédoncule et barbelures — ainsi que des tessons de poterie provenant de deux vases différents. La tradition populaire raconte que la Vierge transportait les pierres dans son tablier et la plus grande sur sa tête ; effrayée par le Diable, elle aurait laissé tomber ces pierres qui formèrent l'édifice. Plusieurs croyances locales attribuaient au dolmen des pouvoirs de guérison : les malades faisaient le tour de l'édifice en le gardant sur leur gauche et plaçaient des épingles entre les supports et la table, pratique dont on disait qu'elle bénéficiait aussi au bétail. La bibliographie mentionne notamment Martial Imbert, « Les dolmens de la Haute-Vienne », L'Homme préhistorique, n°7, 1910, p. 207-211, utilisé comme source.

Liens externes