Dolmen à Plobannalec-Lesconil dans le Finistère

Dolmen

  • 29740 Plobannalec-Lesconil
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Crédit photo : Liberliger - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Dolmen (cad. G 1573) : classement par décret du 10 novembre 1921

Origine et histoire

Les vestiges du site mégalithique de Menez Goarem ar Feunteun se situent au nord du Ster Nibilik, à Lesconil, dans la commune de Plobannalec-Lesconil, Finistère. Au XIXe siècle, le site occupait dix à douze hectares et comprenait plus d'une quinzaine de tumulus désormais presque entièrement détruits. Notre connaissance du lieu repose principalement sur la description et le plan dressés par Paul du Châtellier en 1883, qui avait mené des recherches sur place en 1881. Jean L'Helgouac'h considérait que Menez Goarem ar Feunteun abritait les dolmens à chambre compartimentée les plus remarquables ; les vestiges d'un dolmen sont classés monument historique. En breton, menez signifie « mont » et désigne ici un plateau en pente douce vers la mer ; gwaremm, souvent écrit goarem, évoque un terrain pierreux à flanc de coteau ou une garenne, et, adjectivé, « abandonnée » ; feunteun signifie « fontaine ». En 1877, Louis Flagelle situait les mégalithes à 400 mètres à l'est de Kerdalae, « près de la fontaine », et décrivait un « superbe monument » composé de tumulus, dolmens, allées couvertes, tuiles et urnes. Le plateau s'étendait sur une surface d'environ dix à douze hectares avec une douzaine de tumulus alignés d'ouest en est sur 260 mètres entre la fontaine et le Ster, et sur 135 mètres du nord au sud ; trois tumulus isolés se trouvaient plus au nord, à Menez Veil. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, les bords du Ster étaient en grande partie inhabités, puis la population et l'urbanisation locales se sont développées, avec notamment l'apparition du quartier des Quatre-Vents. Le terrain a longtemps servi de carrière à pierre : d'abord utilisé librement comme terrain vague, il a été loti et les propriétaires ont employé les pierres trouvées sur place pour construire leurs maisons. Les ruines d'un dolmen situées dans un jardin et visibles depuis la rue Jules-Ferry ont été classées monument historique par décret du 10 novembre 1921. Lorsque Paul du Châtellier explora le site en 1881, il constatait déjà d'importants dommages et dressa un plan détaillé, tout en soulignant que des éléments repères manquaient. Il prédit que la nécropole de Lesconil ne subsisterait bientôt que par son plan et ses notes, prévision qui s'est avérée avec l'urbanisation ultérieure. Du Châtellier signale en particulier, à l'est près du Ster, un beau dolmen qu'il désigne par la lettre A, conservé en assez bon état. Ce dolmen mesurait 11 mètres de longueur et offrait une hauteur sous table de 1,55 mètre ; il n'était couvert que par quatre tables, toutes situées sur le couloir et espacées. Le couloir, ouvrant à l'est, avait six mètres de long, un mètre de largeur à l'entrée, une légère courbure et s'élargissait progressivement jusqu'à deux mètres en débouchant dans la chambre ; ses parois alternaient mégalithes et pierre sèche. La chambre, de forme ovoïde et mesurant trois par cinq mètres, prolongeait presque la paroi nord du couloir ; Jean L'Helgouac'h estimait qu'elle était très probablement couverte par encorbellement.

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