Construction du dolmen Néolithique (≈ 4100 av. J.-C.)
Édification du dolmen, considéré comme le plus monumental des dolmens du département.
1856
Signalement du dolmen
Signalement du dolmen 1856 (≈ 1856)
Le dolmen est signalé par M. Leroy.
1857
Fouilles archéologiques
Fouilles archéologiques 1857 (≈ 1857)
Fouilles de la chambre, déjà pillée antérieurement.
1889
Classement historique
Classement historique 1889 (≈ 1889)
Le dolmen est classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Dolmen dit la Pierre l'Armoire (cad. C 226) : classement par liste de 1889
Personnages clés
M. Leroy
Personne ayant signalé l'existence du dolmen en 1856.
Origine et histoire du dolmen la Pierre L'armoire
La Pierre Larmoire, appelée aussi Pierre de l'Ormail (Ormaille, Ormeil, Ormeille), Pierre de l'Orsille ou Pierre Mort, est un dolmen situé sur la commune de Rumont, en Seine‑et‑Marne. L'édifice a été signalé en 1856 par M. Leroy et classé au titre des monuments historiques en 1889. Il est considéré comme le plus monumental des dolmens du département. La table de couverture est une grande dalle de grès de 4,10 m de longueur, 3 m de largeur et 0,50 m d'épaisseur. Elle présente en surface un trou appelé « avaloir », précédé d'une rigole de 0,75 m, qui semblent tous deux d'origine naturelle. Une seconde rigole, située vers le centre de la table, ainsi que quatre petites cupules et une cinquième plus grosse sont visibles aux extrémités de la dalle. La chambre est délimitée par quatre orthostates de faible hauteur, de 0,50 à 0,80 m. Un bloc en avant de l'édifice et un autre couché à l'intérieur de la chambre pourraient correspondre à deux autres orthostates d'origine. Au‑dessus de l'entrée, une niche de 0,40 m de longueur et 15 cm de profondeur, creusée dans l'épaisseur de la table, porte quatre sillons parallèles. Ces gravures pourraient dater du Mésolithique et indiquer la réutilisation d'une dalle déjà gravée. La chambre a été fouillée en 1857, mais elle avait été pillée bien antérieurement et aucun matériel archéologique n'a été retrouvé. L'architecture de l'édifice pourrait le rattacher à la culture Seine‑Oise‑Marne.