Dolmen Usteau du Loup à Saint-Gervazy dans le Puy-de-Dôme

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Dolmens

Dolmen Usteau du Loup à Saint-Gervazy

  • D35
  • 63340 Saint-Gervazy
Dolmen Usteau du Loup à Saint-Gervazy
Dolmen Usteau du Loup à Saint-Gervazy
Dolmen Usteau du Loup à Saint-Gervazy
Dolmen Usteau du Loup à Saint-Gervazy
Dolmen Usteau du Loup à Saint-Gervazy
Dolmen Usteau du Loup à Saint-Gervazy
Dolmen Usteau du Loup à Saint-Gervazy
Dolmen Usteau du Loup à Saint-Gervazy
Dolmen Usteau du Loup à Saint-Gervazy
Crédit photo : Record - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Dolmen dit l'Usteau du Loup ou La Grotte des Fées : classement par arrêté du 15 février 1896

Origine et histoire du dolmen Usteau du Loup

Le dolmen dit l'Usteau du Loup, également nommé allée couverte d'Unsac, Cabane du Loup ou La Grotte des Fées, est une allée couverte située à Saint-Gervazy (Puy-de-Dôme). L'édifice était composé de six supports formant couloir, de deux dalles de chevet et d'au moins deux dalles de couverture, dont l'une mesure 3,80 m de long. Classé au titre des monuments historiques en 1896, il ne subsiste aujourd'hui de l'ensemble primitif que six orthostates, deux dalles de chevet et une table de couverture renversée reposant au sol; deux petites dalles à proximité, à demi enterrées, sont probablement des fragments d'une seconde table. Les blocs proviennent de carrières locales et n'ont été déplacés que sur une courte distance. C'est la seule allée couverte du département et elle appartient au type atlantique, sa localisation constituant l'avancée extrême de ce type de mégalithe vers le sud-est. L'allée mesure 5,30 m de long, 4,50 m de large et 2,20 m de haut; la chambre interne a une longueur de 4,40 m, une largeur de 2,40 m et une hauteur de 1,60 m et s'ouvre à l'est. Les orthostates sont légèrement inclinés vers l'intérieur et leurs faces internes, ainsi que celles des dalles de chevet, sont lisses. Sur le plan dressé par Jean-Baptiste Bouillet en 1846, la table de couverture apparaît déjà renversée. Le tumulus a complètement disparu. Des fouilles clandestines ont précédé l'intervention de Louis Gilbert en 1964; le mobilier recueilli se compose principalement de 230 tessons de poterie, dont 26 correspondent à une céramique cordée datée du Campaniforme, ainsi que de quelques silex et de débris de fer, de verre et de poteries récentes; aucun ossement humain n'a été retrouvé. Dans la tradition populaire, le monument est associé au loup ou aux fées, ces dernières symbolisant ici le diable et des esprits maléfiques, ce dont témoignent les nombreuses appellations du site.

Liens externes