Crédit photo : Frans-Banja Mulder - Sous licence Creative Commons
Propriété privée
Frise chronologique
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1710-1715
Construction initiale
Construction initiale 1710-1715 (≈ 1713)
Édification de la maison de maître par le conseiller-maître Chifflot.
XIXe siècle
Rénovation intérieure
Rénovation intérieure XIXe siècle (≈ 1865)
Les deux pièces principales de la maison reçoivent un nouveau décor.
Vers 1880
Acquisition par Thomas-Bassot
Acquisition par Thomas-Bassot Vers 1880 (≈ 1880)
La famille Thomas-Bassot acquiert probablement le domaine.
Fin du XVIIIe siècle
Changement de propriétaire
Changement de propriétaire Fin du XVIIIe siècle (≈ 1895)
Le domaine devient la propriété du conseiller Jomard.
Vers 1980
Vente au propriétaire actuel
Vente au propriétaire actuel Vers 1980 (≈ 1980)
Le domaine est vendu au propriétaire actuel.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Domaine Chifflot, sis 7, rue Gaston-Roupnel : le domaine en totalité assis sur la parcelle BT 355, délimité sur un extrait du plan cadastral annexé à l'arrêté : inscription par arrêté du 31 août 2015
Personnages clés
Conseiller-maître Chifflot
Propriétaire initial et constructeur de la maison de maître.
Conseiller Jomard
Propriétaire du domaine à la fin du XVIIIe siècle.
Famille Thomas-Bassot
Propriétaire du domaine acquis vers 1880.
Origine et histoire
Au XVIIe et XVIIIe siècles, de riches familles dijonnaises propriétaires de vignes firent élever des maisons de maître dans les villages de la Côte ; le Domaine Chifflot en est l'une des plus importantes. La maison est construite de 1710 à 1715 par le conseiller-maître à la Cour des Comptes Chifflot, puis devient la propriété du conseiller Jomard, également propriétaire du Clos de Bèze et du Chambertin. La famille Thomas-Bassot l'acquiert probablement autour de 1880, puis elle est vendue vers 1980 au propriétaire actuel. Le domaine forme un ensemble bâti sur trois côtés d'une cour, avec la maison de maître au nord et deux bâtiments d'exploitation à l'ouest et au sud, accessibles par un portail couvert flanqué d'une porte piétonne. La maison, de plan rectangulaire, comprend une cave semi-enterrée, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble sous un toit brisé à croupes ; on y accède au niveau principal par un escalier tournant à volée en fer à cheval. Les deux pièces principales ont reçu un nouveau décor au XIXe siècle. Les bâtiments d'exploitation conservent des caves voûtées, un rez-de-chaussée et un étage de comble sous toits en brisis, percés de lucarnes à frontons alternés. Le bâtiment des communs est rythmé par des arcades en plein cintre ; la cuverie s'ouvre en façade par deux portes à linteau segmentaire et des baies à balconnets. Le domaine a préservé sa disposition du début du XVIIIe siècle et les bâtiments d'exploitation ont conservé leur fonction. L'ensemble illustre un domaine vinicole, inspiré du mode de vie bourgeois, construit par des parlementaires dijonnais propriétaires de vignes.