Domaine de la Croix Richard dans l'Eure

Domaine de la Croix Richard

  • 27400 au Mesnil-Jourdain
Crédit photo : Gregofhuest - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1910-1913
Construction du château
Avant 1925
Surélévation du château
Fin du XIXe siècle
Acquisition par Jules Audresset
18 janvier 2021
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les parties suivantes du domaine de la Croix Richard : le château style Louis XVI en totalité, les façades et toitures du chalet à la Suisse, le mur d’enceinte du domaine et le porche d’entrée, le sols des parcelles constituants le domaine, situés au lieu-dit Le Bois d’Acquigny, sur le parcelles n° 1, 3, 67, 68, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, figurant au cadastre section B et sur les parcelles n° 92, 93 et 94, figurant au cadastre section ZE : inscription par arrêté du 18 janvier 2021

Personnages clés

Jules Audresset Industriel du textile ayant acquis le terrain et fait construire le chalet suisse.
Marguerite Audresset Fille de Jules Audresset, héritière du domaine.
Pierre Réveilhac Mari de Marguerite Audresset, impliqué dans la construction du château.
Henri Jacquelin Architecte ayant conçu le château de style néo-Louis XVI.

Origine et histoire

Le domaine de la Croix Richard se situe au Mesnil-Jourdain, au lieu-dit le « Bois d'Acquigny », dans le département de l'Eure en Normandie. À la fin du XIXe siècle, Jules Audresset, industriel du textile à Louviers, acquiert cet ancien fief d’Esneval appartenant à la famille de Bellegarde et du Manoir. Les plans cadastraux de 1823 et la carte d’état-major de la première moitié du XIXe siècle montrent pourtant un terrain sans bâti, occupé par la forêt appelée Bois d'Acquigny ; c’est donc ex nihilo qu’Audresset fait édifier un chalet suisse qu’il entoure de pins noirs d’Autriche, vraisemblablement pour la chasse. À sa mort, sa fille Marguerite hérite des terres ; elle et son mari Pierre Réveilhac, qui réside à Louviers au pavillon Saint-Hilaire, décident d’élever une nouvelle demeure au Callouet pour leur résidence d’été. Ils confient le projet à l’architecte Henri Jacquelin, ami de Pierre depuis leurs études chez les Jésuites à Évreux, et concertent avec lui le programme et le style architectural. L’architecte adapte la demeure au confort moderne en prévoyant l’eau courante grâce à une citerne de récupération des eaux pluviales et une production d’électricité par des « moyens naturels ». Le château, de style néo-Louis XVI, est construit au début du XXe siècle : une coupure de presse retrouvée dans des coffrages indique 1910, tandis qu’une autre source mentionne 1913 ; avant 1925, l’édifice est surélevé d’un étage sous combles mansardés. Le domaine comprend le château principal et le chalet suisse entourés d’un mur d’enceinte et d’espaces extérieurs qui conservent leurs sols d'origine. Par arrêté du 18 janvier 2021, le château, le chalet (façades et toitures), le mur d’enceinte et les sols du domaine ont été inscrits au titre des monuments historiques. Des références et ressources relatives à l’architecture et au patrimoine sont consultables, notamment dans la base Mérimée et sur les portails consacrés aux châteaux et aux monuments historiques de l’Eure.

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