Domaine de la Donneterie et Ferme industrielle de Platé (également sur commune de Neuvy-le-Roi) en Indre-et-Loire

Domaine de la Donneterie et Ferme industrielle de Platé (également sur commune de Neuvy-le-Roi)

  • 37370 Neuillé-Pont-Pierre
Domaine de la Donneterie et Ferme industrielle de Platé également sur commune de Neuvy-le-Roi
Domaine de la Donneterie et Ferme industrielle de Platé également sur commune de Neuvy-le-Roi
Crédit photo : Famille SAVEY - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIe siècle, 4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures du manoir du XVIIe siècle dit la vieille Donneterie, douves, portail d'entrée, quatre tours d'enceinte dont la chapelle et le pigeonnier, serre, écurie, chenil, remise à bois et potager situé au nord-ouest ; château du XIXe siècle de la Donneterie ; parc et ses fabriques : salle de récréation (orangerie) , séchoir, volière à perdreaux, conciergerie en forme de tour, deux pièces d'eau dont l'une avec son embarcadère et son île artificielle, grotte artificielle, allées, canaux d'irrigation et petit pont (cad. Neuillé-Pont-Pierre C 106 à 108) : inscription par arrêté du 29 juin 1992. Ensemble des bâtiments de la ferme industrielle (cad. Neuvy-le-Roi F 455, 543) : classement par arrêté du 6 novembre 1995

Origine et histoire

Le domaine de la Donneterie, réparti entre les communes de Neuillé-Pont-Pierre et Neuvy-le-Roi (Indre-et-Loire), comprend un château néo-Renaissance, un ancien logis seigneurial et la ferme industrielle dite ferme-modèle de Platé. Au XVIIe siècle, le domaine appartient à la famille Le Breton ; il passe au siècle suivant à Charles-Nicolas Le Pellerin, baron de Gauville. Vers 1875, l'industriel Armand Moisant acquiert le domaine et fait édifier la Nouvelle-Donneterie, un château signé de l'architecte Boileau, tandis que l'ancien manoir du XVIIe siècle est transformé en communs par l'architecte Guérin. À l'intérieur du château, les pièces présentent un décor dominé par le style Henri II, confié à des artistes tourangeaux, avec des murs ornés de décors au pochoir et des tentures d'époque. Le parc, redessiné vers 1880 à l'anglaise, comporte plusieurs fabriques, tonnelles, une orangerie, une grotte, des pièces d'eau et des serres ayant conservé leur système de chauffage et d'irrigation. L'ancien château de la fin du XVIe siècle se compose d'une cour rectangulaire fermée de douves et cantonnée de tours dont les courtines ont disparu ; la tour sud a été aménagée en chapelle en 1610. Le vieux logis seigneurial (la Vieille-Donneterie) et une chapelle antérieure à 1673 subsistent sur le domaine. La ferme industrielle de Platé, édifiée dans les années 1875-1880, a été conçue pour appliquer des méthodes rationnelles destinées à améliorer les pratiques agricoles ; elle fonctionne comme une entreprise avec ouvriers agricoles, chefs de culture et régisseur, et devient ensuite une ferme-école lorsque les ouvriers répercutent ces principes chez eux. Sa construction présente une structure porteuse métallique, des murs de briques badigeonnées et des voûtes en béton. Sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 29 juin 1992 les façades et toitures du manoir du XVIIe siècle, ses douves, le portail d'entrée, les quatre tours d'enceinte incluant la chapelle et le pigeonnier, ainsi que la serre, l'écurie, le chenil, la remise à bois et le potager situé au nord-ouest ; figurent également le château du XIXe siècle de la Nouvelle-Donneterie avec son parc et ses fabriques, la salle de récréation de l'orangerie, le séchoir, la volière à perdreaux, la conciergerie en forme de tour, deux pièces d'eau dont l'une comprend un embarcadère et une île artificielle, la grotte artificielle, les allées, les canaux d'irrigation et le petit pont. L'ensemble des bâtiments de la ferme industrielle de Platé est classé par arrêté du 6 novembre 1995.

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