Domaine de la Petite Roseraie à Châtenay-Malabry dans les Hauts-de-Seine

Domaine de la Petite Roseraie

  • 92290 Châtenay-Malabry
Domaine de la Petite Roseraie
Domaine de la Petite Roseraie
Domaine de la Petite Roseraie
Domaine de la Petite Roseraie
Domaine de la Petite Roseraie
Domaine de la Petite Roseraie
Domaine de la Petite Roseraie
Domaine de la Petite Roseraie
Crédit photo : Binche - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Patrimoine classé

Façades et toitures du château ; deux salles lambrissées du rez-de-chaussée et ancienne salle à manger ; grille d'entrée sur la place Voltaire ; parc : inscription par arrêté du 5 juin 1946

Origine et histoire

Le château de la Petite Roseraie, situé à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), abrite aujourd'hui l'École nationale d'éducation physique. L'édifice remonte au XVIIe siècle, tandis que les bâtiments de la « petite roseraie » existaient déjà en 1700 et furent entièrement repris à la fin du XVIIIe siècle. En 1829, la propriété devint celle d'Alexandre Roland-Gosselin, qui agrandit le domaine en acquérant les terres voisines. En 1853 il réunit la maison des Arouet — d'origine XVIIe, démolie la même année, dont subsiste l'escalier du jardin — et les communs, ces derniers étant restaurés vers 1855 dans un goût italianisant. Le paysagiste Louis-Sulpice Varé dessina le parc en 1855 et y fit édifier une orangerie ainsi qu'une petite maison pour enfants, transformée en chapelle en 1909. Le domaine a appartenu successivement au maréchal de Ségur, aux Arouet, au prince Francesco Borghèse et au comte de Boigne ; l'épouse de ce dernier y tint des salons fréquentés par des opposants à la politique de Napoléon, tels que Germaine de Staël, Benjamin Constant, Madame Récamier et Châteaubriand. Voltaire aurait prétendu être né dans cette propriété paternelle à Châtenay-Malabry, affirmation que la comtesse de Boigne évoque dans ses mémoires. Après la mort d'Alexandre Roland-Gosselin en 1866, sa petite-fille Marie-Alexandrine fit bâtir, entre 1873 et 1875, un orphelinat destiné aux jeunes filles nécessiteuses. L'État acquit le domaine en 1941 pour y installer l'École normale supérieure d'éducation physique de jeunes filles, devenue ensuite le Centre d'éducation populaire puis le CREPS ; après 1945, l'installation du CREPS s'est accompagnée de la démolition de dépendances situées à l'angle des rues de l'Église et Le Savoureux. Le château et son parc sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 5 juin 1946 ; sont protégés les façades et toitures du château, deux salles lambrissées du rez-de-chaussée et l'ancienne salle à manger, la grille d'entrée sur la place Voltaire ainsi que le parc.

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