Domaine de Launay

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Propriété d'une société privée ; propriété privée

Frise chronologique

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1600

1700

1800

1900

2000

Début du XVIe siècle

Construction du colombier

Vers 1735

Reconstruction du logis

Milieu du XVIIIe siècle

Ajout des ailes basses

1940

Restauration du colombier

1964

Classement des bâtiments

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Bâtiment du château y compris les ailes en retour y attenant et les communs Sud ; pigeonnier ; bâtiment des communs Nord symétrique au bâtiment des communs Sud (cad. D 26, 29p) : classement par arrêté du 23 octobre 1964 ; Sols et plantations des jardins, de la cour d'honneur, de l'avant-cour et du potager, y compris les murs, la grille, le saut-de-loup, les statues ; sols de la cour et mare ; façades et toitures de la maison du fermier, de la bergerie et de la charretterie ; grange et bâtiment du pressoir, y compris le tour à piler (cad. D 23 à 26, 28, 30, 203 à 206) : inscription par arrêté du 22 avril 1991

Personnages clés


Isaac Le Sens	Propriétaire du domaine au début du XVIe siècle, associé au colombier seigneurial.
Famille Le Sens de Folleville	Propriétaire du domaine au XVIIIe siècle, responsable de la reconstruction du logis.

Origine et histoire

Le Domaine de Launay se situe à 1,2 km au sud‑est de l'église Saint‑Georges, sur la commune de Saint‑Georges‑du‑Vièvre (Eure, Normandie). Il témoigne du fonctionnement d'un domaine du Lieuvin au XVIIIe siècle. Le logis a été reconstruit pour la famille Le Sens de Folleville peu après 1720 et l'ensemble est généralement daté du XVIIIe siècle, vers 1735. Les pavillons ont été élevés au cours de la même campagne, et des ailes basses reliant le logis aux pavillons ont été édifiées au milieu du XVIIIe siècle ; la travée nord n'a été achevée qu'au cours de la première moitié du XXe siècle. Parmi les dépendances plus anciennes, un colombier seigneurial à pans de bois, portant les armes d'Isaac Le Sens, et des communs datent du début du XVIe siècle. Le colombier a été démonté, restauré à Caen (Calvados) puis remonté vers 1940. Un jardin à la française a été réalisé après la Seconde Guerre mondiale. La demeure constitue un bel exemple de l'architecture de l'époque Louis XV. Au titre des monuments historiques, les bâtiments du château, y compris les ailes en retour, les communs sud, le pigeonnier et le bâtiment des communs nord symétrique au bâtiment sud, sont classés par arrêté du 23 octobre 1964. Par arrêté du 22 avril 1991 sont inscrits les sols et plantations des jardins, de la cour d'honneur, de l'avant‑cour et du potager, y compris murs, grille, saut‑de‑loup et statues ; les sols de la cour et de la mare ; les façades et toitures de la maison du fermier, de la bergerie et de la charretterie ; ainsi que la grange et le bâtiment du pressoir, y compris le tour à piler. Les jardins et le parc du domaine, ainsi que leurs abords, sont classés par arrêté du 7 octobre 1964, et les abords du château sont inscrits par arrêté du 1er septembre 1993.