Domaine de Ménoray à Locmalo dans le Morbihan

Domaine de Ménoray

  • 56160 Locmalo
Domaine de Ménoray
Domaine de Ménoray
Crédit photo : éditeur de cartes postales Armand Waron - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Patrimoine classé

Le domaine de Ménoray dans sa globalité soit : le logis en totalité, la chapelle Saint-Joseph en totalité, le pavillon du jardinier et le pavillon de chasse en totalité, le colombier en totalité, les quatre bassins avec leurs murs de soutènement et l’édicule qui surmonte le premier bassin, les façades et toitures de tous les autres communs dont la ferme-modèle et l’ancien relais de poste, le menhir coupé en deux découvert en 1872, l’ensemble des rabines et allées cavalières, l’ensemble des murs de soutènement, pavages et balustrades qui composent le parc et les cours, le sol d’assiette des parcelles cadastrées section ZI n° 6, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, section ZK n° 2, 6, 58 et 60 ainsi que section ZL n° 7, 10, 24, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 74, 76 et 78. Le domaine de Ménoray est situé aux lieux-dits Ménoray, La Barrière, Lann Brugo, Kerbellec et Parc Clous Kerbellec. Le domaine est cadastré section ZI sur les parcelles n° 6, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, section ZK sur les parcelles n° 2, 6, 58 et 60 ainsi que sur la section ZL sur les parcelles n° 7, 10, 24, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 74, 76 et 78 : inscription par arrêté du 8 mars 2024

Origine et histoire

Le domaine de Ménoray est situé au lieu-dit Menoray, sur la commune de Locmalo, dans le département du Morbihan en Bretagne. Le château est un édifice de plan carré, doté d’un sous-sol et d’un étage de comble, couvert de toitures à longs pans, de pavillons, de croupes et de noues. Les circulations comprennent un escalier hors-œuvre en vis avec jour, un escalier intérieur tournant à retours avec jour et un escalier de distribution extérieur droit. Une allée bordée d’arbres mène à deux cours successives : la première abrite le colombier au sud-ouest, la seconde rassemble le logis, les communs, la chapelle au sud-ouest et des pavillons de jardin aux angles nord-ouest et nord-est, avec un décalage de niveau entre la cour ouest et la cour est. Le logis présente une élévation ordonnancée, le corps central étant plus élevé que les ailes ; il est construit en pierres de taille au sud et en moellons au nord, complété par un pavillon d’escalier et une aile plus basse d’un étage. Les communs, en pierre de taille, forment un plan en équerre couvert à croupes ; la chapelle, non orientée, possède un chevet à trois pans ; le colombier, en moellon régulier, est dépourvu de toit, tandis que les pavillons de jardin sont en moellon et couverts en pavillon. La ferme modèle, de plan en U ouvert vers l’ouest, est bâtie en moellon et couverte d’ardoise ; au nord de la cour se trouvent le logis et une grange à pignon en alignement, en retour une étable et une autre grange, et au sud une remise, une crèche et un four à pain. La seigneurie de Menoray est attestée dès 1380 et appartenait alors à Jean Caron, décédé en 1393 ; après plusieurs changements de main, elle passe au milieu du XVIe siècle à la famille de Cadillac. Le corps principal du château, attribué à la famille de Cadillac, aurait été édifié vers 1620 ; la famille Le Gall de Cunffio, propriétaire en 1696, est à l’origine de l’ajout du corps d’escalier et d’un prolongement vers l’est au XVIIIe siècle. Rien ne subsiste du premier manoir, sauf des éléments sculptés remployés dans les communs au sud du château. En 1841 la chapelle et le colombier étaient en ruines ; la chapelle a depuis été restaurée, tandis que le vivier et la fontaine figurant sur le plan cadastral à l’ouest ont disparu. La famille de Kerizouët, qui achète le château en 1867, fait édifier la tour secondaire du logis et supprime une partie du corps postérieur figurant sur le plan de 1841 ; elle construit également, autour de 1870, la ferme modèle au sud-est. Un menhir coupé en deux a été découvert en 1872 sur le domaine. Le château est inscrit à l’Inventaire général du patrimoine culturel et, par arrêté du 8 mars 2024, l’ensemble du domaine — comprenant le logis, la chapelle Saint-Joseph, le pavillon du jardinier et le pavillon de chasse, le colombier, les quatre bassins, les façades et toitures des autres communs, le menhir découvert en 1872, l’ensemble des rabines et allées cavalières, ainsi que l’ensemble des murs de soutènement, pavages et balustrades du parc et des cours — fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques.

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