Domaine de Monceaux à Méhoudin dans l'Orne

Domaine de Monceaux

  • 61410 Méhoudin
Crédit photo : Ikmo-ned - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1730-1740
Reconstruction du château
1912
Acquisition par Henri Gonse
1920
Reconstruction et orangerie
Début du XXe siècle
Création du parc
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Avenue d'accès et avenue qui lui est perpendiculaire ; cour d'honneur, avec ses murs, ses saut-de-loup et sa grille ; façades et toitures du château et des communs situés de part et d'autre, ainsi que de la maison du jardinier, de l'orangerie et des bâtiments de la ferme ; terrasses, avec leurs murs, leurs escaliers, le bassin rond, le théatre à l'italienne, y compris les parterres avec leurs charmilles et leurs topiaires ; les deux jardins potagers avec leurs murs, leurs escaliers et leurs grilles ; le petit bois à l'est et les vergers avec leurs murs de clôture et leurs grilles en fer forgé (cad. C 73 à 75, 82 à 84, 91, 118, 144 à 153) : inscription par arrêté du 31 août 1993

Personnages clés

Henri Gonse Propriétaire du domaine en 1912, initiateur des travaux sur les jardins.
Octave Join-Lambert Cousin d'Henri Gonse, acquéreur du domaine en 1915 et initiateur de la reconstruction du château et de l'orangerie.
François-Benjamin Chaussemiche Architecte en chef du château de Versailles, responsable de la reconstruction du château en 1920.

Origine et histoire

Le domaine de Monceaux, situé à Méhoudin dans l'Orne, s'articule autour d'un château élevé sur l'emplacement d'un manoir du XVIe siècle. L'édifice a été reconstruit entre 1730 et 1740, période à laquelle datent aussi les premiers jardins d'inspiration italienne. Propriété d'Henri Gonse en 1912, le domaine a été acquis en 1915 par son cousin Octave Join‑Lambert, qui fit reconstruire le château à l'identique en 1920 par l'architecte François‑Benjamin Chaussemiche, architecte en chef du château de Versailles, avec une ossature en béton armé. Les jardins, complétés par Gonse puis par Join‑Lambert en 1912 et en 1920 — année de construction de l'orangerie — ont conduit à l'installation, au début du XXe siècle, d'un parc de topiaires qui fait aujourd'hui du domaine un haut lieu de l'art topiaire. Par arrêté du 31 août 1993, l'ensemble constitué par l'avenue d'accès, la cour d'honneur, les façades et toitures du château et des communs, la maison du jardinier, l'orangerie, les bâtiments de la ferme, les terrasses, les jardins potagers, le bois et les vergers a été inscrit aux monuments historiques.

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