Domaine de Terraqueuse à Calmont en Haute-Garonne

Domaine de Terraqueuse

  • 31560 Calmont
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1641
Achat de la baronnie
1834
Système hydraulique figé
XVIIIe siècle
Aménagements romantiques
XIXe siècle
Installations agricoles
1925
Arrêt du moulin récent
1960
Fin de la production électrique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Domaine et château, avec les aménagements hydrauliques et les dépendances agricoles (cad. BL 205, 206, 209, 210, 216, 217, 229, 230, 233 à 235, 273, 311, 313, 315, 318 : sols du domaine ; 207 : grande pièce d'eau ouest ; 214, 215 : canaux ; 218 : glacière ; 219 : basse-cour, lavoir, porcherie ; 220 : dépendances sur grande cour ; 227 : pièce d'eau du château ; 228 : chapelle, ancienne orangerie ; 231 : canal est ; 232 : grand étang est ; 222 : portique d'accès à la rivière et une tour ; 223, 224 : douves ; 225 : sol de l'ancien château et tour transformée en pigeonnier ; 312, 314, 317 : sols et ancien potager, verger ; 211 : moulins, retenue d'eau et ancienne forge ; 212 : maison maraîchère ; 316 : sol de l'ancien potager) : inscription par arrêté du 17 octobre 1996

Origine et histoire

Au XVIIIe siècle, le site a été aménagé avec des bassins, des canaux et des ruines romantiques. Au XIXe siècle, des bâtiments à fonction agricole y ont été installés. Le site est intégré à l'important domaine rural de Terraqueuse, où des moulins sont attestés lors de l'achat de la baronnie de Calmont et de Terraqueuse en 1641. L'ensemble de deux moulins et leur dispositif hydraulique n'a pas été modifié depuis 1834. Les moulins fonctionnent grâce à un système hydraulique inhabituel, fondé sur la captation de cinq sources. Le plus ancien, vraisemblablement transformé en habitation à la fin du XIXe siècle, est alimenté par un bassin ovoïde en brique, contreforté et en léger surplomb. Le plus récent, arrêté avant 1925, récupère en aval les eaux du canal de fuite du précédent, qui forment sur quelques mètres un bassin également en brique. Il abrite trois paires de meules disposées en triangle. Sous une haute voûte subsistent les roues d'entraînement et les vestiges des équipements qui produisaient l'électricité jusqu'en 1960. On conserve également la conduite forcée et les arases de l'ancienne scierie adossée au moulin, arrêtée vers 1950.

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