Domaine des Carabys à Mercurey en Saône-et-Loire

Domaine des Carabys

  • 71640 Mercurey
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1831
Achat du domaine
1833-1834
Construction de la maison
1907
Acquisition par Mme Ducel
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les parties suivantes du Domaine des Carabys : les façades et toitures de la maison, la cage d’escalier et les salles du rez-de-chaussée en totalité, à l’exception de la cuisine et de la salle de bain, le jardin en totalité y compris les sols et sous-sols avec le réseau hydraulique, la gloriette en totalité, la chapelle en totalité, les murs de clôture et leurs portails, situées 10 rue de Chamirey sur les parcelles 6, 7, 8 et 9 de la section AH du cadastre, telles que délimitées sur le plan annexé : inscription par arrêté du 4 avril 2025

Personnages clés

Charles Brunet Notaire à Chalon-sur-Saône, acquéreur et constructeur du domaine.
Mme Ducel Propriétaire ayant acquis le domaine en 1907.
Jacques Bonneau Fils de Mme Ducel, responsable des travaux décoratifs.

Origine et histoire

En 1831, Charles Brunet, notaire à Chalon-sur-Saône, achète un domaine viticole à Mercurey et fait édifier, en 1833-1834, une maison ornée d’un riche décor de style Empire et pourvue d’un mobilier assorti. Il aménage également le parc et les dépendances. Sa veuve fait bâtir, dans le parc, une chapelle en mémoire de leur fils, capitaine du génie décédé en Algérie. En 1907, la propriété est acquise par Mme Ducel, qui confie à son fils Jacques Bonneau la réalisation de quelques travaux décoratifs, notamment l’escalier et la gloriette. Situé sur la côte viticole chalonnaise, le domaine comprend la maison et ses dépendances, un parc aménagé avec une gloriette et la chapelle, ainsi qu’un petit réseau hydraulique. L’intérieur de la maison se distingue par son décor Empire : le grand salon, la salle de billard et la salle à manger présentent stucs et papiers peints reprenant le répertoire décoratif de cette époque, et l’ensemble est homogène grâce au mobilier assorti au grand salon. La cage d’escalier évoque le souvenir napoléonien par des motifs d’aigles impériales et des médaillons de figures à l’antique. Les peintures néo-pompéiennes de la gloriette s’inscrivent dans le même registre stylistique. Le parc est organisé autour d’un chemin qui invite à la promenade, permet d’apprécier les vues sur les vignes et conduit devant la gloriette et la chapelle. Le réseau hydraulique alimente des réservoirs et un bassin, contribuant notamment aux usages viticoles.

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